Pas d’escalade cette fois : comment l’OTAN traite-t-elle la Russie ?


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Tout ce qu’il faut, c’est une étincelle. Après une journée où les missiles russes ont plu sur toute l’Ukraine, deux projectiles ont atterri au-dessus de la frontière dans un village agricole polonais, tuant deux personnes. Nous jaugeons les preuves et les dernières réactions du quartier général de l’OTAN où, selon son article 5, une attaque contre un est une attaque contre tous.

À quel point se sont-ils rapprochés cette fois de l’article 5 ? Jamais pendant la guerre froide l’Occident ne s’est engagé dans une bataille active contre l’Union soviétique. L’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine et ses revers sur le champ de bataille depuis en font-ils sans doute un moment plus instable qu’à n’importe quel moment depuis la crise des missiles cubains de 1962 ?

L’Europe ne prend aucun risque. Il est maintenant en train d’augmenter les dépenses de défense, les pays de l’UE envisageant même l’idée de mettre en commun leurs achats de matériel militaire. A-t-il les moyens et la résolution si l’impasse s’envenime ? Pour assurer une paix durable, jusqu’où les alliés de l’Ukraine doivent-ils aller ? Peuvent-ils, par exemple, parler de désescalade et d’exportations de céréales de la mer Noire alors que les bombardements du Kremlin sur les villes ukrainiennes frappent en plein milieu d’un sommet du G20 ?



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