Customize this title in french Le point de vue du Guardian sur le poste de Premier ministre de Liz Truss : une erreur que la Grande-Bretagne serait stupide de répéter | Éditorial

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jeIl n’a fallu que 49 jours à Liz Truss pour mettre l’économie britannique à rude épreuve. Imaginez ce qu’une décennie pourrait faire ? Mme Truss pense sans vergogne à cela. Elle travaille actuellement sur un livre, Dix ans pour sauver l’Ouest, qui sera publié en avril de l’année prochaine. L’Occident n’a qu’à se méfier. Il est peu probable que l’ouvrage de Mme Truss délivre le mea culpa que le public mérite pour avoir fait chuter la livre sterling et provoqué une hausse vertigineuse des taux d’intérêt il y a un an. La Première ministre la plus courte de l’histoire britannique va probablement redoubler d’erreurs de jugement.

Mme Truss attribue sa chute à une conspiration à la Trump impliquant un establishment économique de gauche composé d’entreprises britanniques, du Fonds monétaire international et du président américain Joe Biden. Bonne chance pour ça à la porte. Elle ne devrait pas être en mesure de recommander de nouveaux pairs ou de donner des gongs à ceux qui ont été impliqués dans sa période catastrophique au numéro 10. Étonnamment, Trusonomics tente un retour via les pages du Daily Telegraph et sous les auspices de la Heritage Foundation, un puissant groupe de réflexion conservateur. basé à Washington. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi, étant donné les préférences idéologiques de la plupart des députés conservateurs. Mme Truss souhaitait une baisse des impôts, en particulier ceux prélevés sur les riches, et moins de réglementation. Dans le même temps, elle était plus qu’heureuse de parler des questions de guerre culturelle, affirmant que le Brexit était un échec parce qu’il n’avait pas été correctement tenté.

En tant que politicienne, elle croyait qu’il fallait brûler plutôt que construire des ponts. C’était un problème puisque son rival lors de la course à la direction de l’été dernier, Rishi Sunak, a obtenu la plus grande part de soutien parmi les députés conservateurs. Les spéculateurs du marché ont, à juste titre, estimé que son gouvernement était faible et divisé. Les investisseurs ne partageaient pas la confiance de Mme Truss dans le fait que ses réductions d’impôts en faveur des riches généreraient les résultats économiques qu’elle espérait. Surtout, Mme Truss n’a pas réussi à préparer le terrain pour sa course à la croissance avec la Banque d’Angleterre ou le Trésor. Sa chute a commencé par une crise des retraites et a été scellée par le limogeage de son chancelier. L’ironie est que Mme Truss a été abattue par les marchés qu’elle admire avec tant de ferveur. Quelle que soit la réputation de compétence économique des conservateurs, elle a été perdue.

Mme Truss n’est pas l’exception mais la règle au sein du parti conservateur. Son programme de réduction des impôts et de déréglementation fait frémir de nombreux députés conservateurs. Son attitude belliciste à l’égard de la Chine peut irriter le ministère des Affaires étrangères, mais elle est applaudie par les députés d’arrière-ban. Alors que M. Sunak a critiqué ses projets comme des « contes de fées », c’est une pensée magique que veulent les conservateurs. Le Groupe conservateur de croissance, dirigé par d’anciens ministres du cabinet Truss, impressionne le public de droite en appelant à l’abolition des droits de succession. Lorsqu’il a pris ses fonctions de Premier ministre, M. Sunak a suggéré qu’il sortirait son parti du trou qu’il avait creusé. Avec l’augmentation du nombre de traversées en petits bateaux, l’allongement des listes d’attente du NHS et la contraction de l’économie, les conservateurs n’ont pas cessé de creuser.

Pour la plupart des Britanniques, la politique n’a qu’un intérêt passager entre les grands votes. Mme Truss ressemble pour beaucoup à un rêve fiévreux. Un sondeur a rapporté qu’un participant à un groupe de discussion avait insisté pour que l’ancien chancelier Sajid Javid – et non Mme Truss – a été Premier ministre « pendant un mois et a tout gâché ». M. Sunak est à la traîne des travaillistes dans les sondages en raison de l’héritage de 13 années de règne conservateur s’étendant au-delà du bref mandat trussite. Mais ceux qui soutiennent que le mandat de Mme Truss n’a pas été si mauvais pour la Grande-Bretagne doivent penser que le voyage du Titanic a été un succès parce que certaines personnes ont survécu sur des radeaux de sauvetage.



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