Poème de la semaine : I Am Not A Falconer de Caroline Bird | Poésie

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Je ne suis pas un fauconnier

je me tiens dans ce champ
Tenir mon gant en l’air
Dois-je siffler ?
je ne peux pas siffler
Va-t-elle se perdre ?
S’abriter dans un arbre charmant ?
Il commence à pleuvoir
Est-ce mauvais?
C’est un gant laineux
Calmer
Les fauconniers sont patients
Il y a beaucoup de vent
Le ciel est si grand
Elle pourrait être littéralement n’importe où
Penzance
Inde
Pourquoi l’ai-je laissé partir ?
je ne suis pas fauconnier !
Est-ce que je reste debout ici ?
Je rentrerais chez moi et me changerais
Dans des chaussures appropriées
Et si elle me manquait ?
Je parie que les faucons sont comme Fedex
A la seconde où vous filez aux toilettes…
De quoi je parle ?
Un fauconnier ne s’énerve pas
Un fauconnier sait juste
Je lève mon poing plus haut
Si mon bras est fatigué, je changerai de bras
Mademoiselle, mademoiselle !
Comme si je posais une question à Dieu
S’il te plaît, reviens moi
A travers le vent et la pluie
Revenir
Même si tu es libre
je suis trempé
Mon gant est faux
Et tu n’es pas un faucon

Extrait des poèmes sélectionnés de Caroline Bird : Rookie, I Am Not A Falconer est un poème d’amour axé sur la révélation de l’impact de sa perte. Il fait une comparaison intéressante à côté de One Art d’Elizabeth Bishop, où l’humour et la prétention au «cool» réussissent presque à tenir à distance une connaissance épouvantable. Dans le poème de Bird, la comédie et le désespoir sont mieux intégrés.

L’intrigue du poème doit quelque chose à la tradition d’un certain type de farce. Le protagoniste assume un rôle pour lequel il n’est pas qualifié et se révèle progressivement hilarant hors de sa portée. Malgré le solide déni du titre du poème, il ne fait aucun doute que l’orateur tente de réussir à être fauconnier.

L’échec est enregistré dès son début. « Je me tiens dans ce champ / Tenir mon gant en l’air » semble un portrait vague et distrait de ce que fait un fauconnier. L’orateur se révèle bientôt mal équipé, avec un « gant laineux » désespérément inadapté pour attirer le faucon vers le bas. La première question anxieuse à soi-même arrive de manière révélatrice précoce et sa réponse n’est pas encourageante : « Dois-je siffler ? / Je ne peux pas siffler ».

Au fur et à mesure que la voix du désespoir grandit (bien qu’elle n’ait jamais été absente), les plaisanteries de l’orateur semblent se complexifier et changer de caractère. Le choc de la perspective géographique dans « Elle pourrait être littéralement n’importe où / Penzance / Inde » semble bien se moquer d’eux-mêmes tout en illustrant comment l’anxiété se nourrit d’elle-même et explose. La boutade « Fedex » semble être l’un de ces moments où l’humour, même s’il peut être joué par un public, peut être considéré comme une tentative d’auto-apaisement. Quand les bouffonneries du non-fauconnier nous font imaginer un suppliant qui agite le bras à l’école, on est vite redirigé : « Je lève le poing plus haut / Si mon bras se fatigue je change de bras / Mademoiselle, mademoiselle ! / Comme si je posais une question à Dieu. Ce dieu féminin et le faucon semblent presque fusionner les identités.

Les rythmes du poème sont informels, de sorte que l’utilisation d’une lettre majuscule pour commencer chaque ligne est un dispositif traditionnel inattendu. Cela fonctionne bien, accentuant la sensation de tumulte lorsque les lignes s’interrompent et ajoutant une dimension visuelle à ce qui reste inachevé dans les pensées de l’orateur.

Aucun lecteur ne pourrait douter à aucun moment du monologue de la hauteur de l’anxiété et de la force du désespoir. Mais c’est le passage à l’adresse directe, à sept lignes de la fin (« S’il vous plaît, revenez vers moi ») qui introduit un nouveau ton, plus ouvertement vulnérable, et assure l’intégrité de toute la structure. Peut-être qu’une certaine clarté sur ce qui n’allait pas dans la relation se fait jour dans le résumé rapide, « Je suis trempé / Mon gant est faux. » Cela débouche sur un démenti particulièrement cinglant dans la dernière ligne, « Et tu n’es pas un faucon ». Et pourtant la métaphore, maintenant entièrement démasquée, reste imaginativement intacte et puissante jusqu’au bout.

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