Pourquoi Westminster ne cesse de parler de Boris Johnson… encore une fois

Boris Johnson, l’ancien Premier ministre britannique est une nouvelle fois au centre de l’actualité politique du Royaume-Uni. Mercredi dernier, il a fait face à une enquête parlementaire sur sa réponse au scandale Partygate. Cette affaire concerne les rassemblements anti-COVID-19 qui ont eu lieu au 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre britannique. Johnson, sa femme, Carrie, et le Premier ministre actuel, Rishi Sunak, ont été accusés d’avoir assisté à ces fêtes en violation de la loi. Cette polémique a contribué à la chute de son gouvernement.

Le comité des privilèges multipartite de la Chambre des communes a déclaré que Johnson avait peut-être mal informé la Chambre, en affirmant que toutes les directives avaient été suivies dans le n°10. Cependant, des mois plus tard, il a été révélé que Johnson avait assisté à plusieurs fêtes. De plus, il a été accusé d’avoir induit la Chambre en erreur sur ce qu’il savait et quand il l’a su. Le comité cherche donc à déterminer s’il a fait cela de manière imprudente ou intentionnelle.

Le dossier de Johnson

Johnson a publié un dossier de 52 pages, qui, selon son équipe, l’innocente de l’accusation d’avoir délibérément menti à la Chambre des communes. Dans le dossier, Johnson admet avoir induit la Chambre en erreur, mais nie l’avoir fait intentionnellement ou par imprudence. Selon lui, l’unique preuve à l’appui des allégations qu’il avait faites provenait de son ancien conseiller, Dominic Cummings, qui ne peut pas être considéré comme un témoin crédible.

Johnson soutient que ses déclarations parlementaires n’auraient pas dû dépendre autant des assurances de ses assistants. Les affirmations selon lesquelles les règles du COVID-19 ont été respectées lors de ces rassemblements de Downing Street étaient, selon lui, sans précédent et absurdes.

Que risque-t-il ?

Le comité des privilèges pourrait recommander que Johnson soit suspendu de la Chambre des communes pendant un certain nombre de jours. Si une suspension de 10 jours de séance ou plus était décidée, cela lancerait un processus qui pourrait éventuellement voir Johnson expulsé par les électeurs de sa circonscription de Londres. Cependant, avant d’arriver à cette sanction, une enquête plus approfondie doit être menée et un vote de toute la Chambre des communes est nécessaire.

Le Brexit et l’Ukraine

Depuis son départ de ses fonctions, Johnson est toujours resté actif sur la scène politique. Il a été assez vocal sur le Brexit et l’Ukraine. Il est donc possible que nous entendions encore parler de lui dans les mois à venir.

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