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L’interlocuteur
La chef de cabinet de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, est la clé des relations étroites entre Bruxelles et Washington. Le fonctionnaire allemand de 41 ans a travaillé en étroite collaboration avec les responsables de la Maison Blanche avant l’assaut à grande échelle de la Russie contre l’Ukraine alors qu’il aidait à élaborer le train de sanctions que l’Union européenne imposerait à Moscou.
Seibert est une eurocrate nouvellement créée, qui n’est arrivée à Bruxelles qu’en 2019, après von der Leyen du ministère allemand de la Défense lorsqu’elle a été choisie pour diriger la Commission. A son arrivée, les relations transatlantiques étaient au plus bas. Les instincts nativistes de l’ancien président Donald Trump, son bellicisme et ses exhortations à l’Europe de dépenser davantage pour la défense avaient effiloché les nerfs à travers le continent. Les différends persistants sur les tarifs de l’acier, une lutte entre Airbus et Boeing et l’incapacité de trouver un accord pour protéger la vie privée européenne lors des transferts de données à l’étranger ont contribué au sentiment de discorde. Mais lorsque les troupes russes ont commencé à se rassembler à la frontière ukrainienne, les deux parties se sont enclenchées, Seibert prenant la tête du côté européen. Un haut responsable américain l’a décrit comme « essentiel » au succès du premier paquet de sanctions et « l’interlocuteur essentiel » entre les États-Unis et l’UE.
Les critiques de Seibert le décrivent comme le lieu d’une petite clique d’assistants et de conseillers entourant von der Leyen qui ne reçoivent pas beaucoup d’informations d’ailleurs, y compris des commissaires de leur patron. Et tandis que ses liens étroits avec Washington ont huilé la relation transatlantique, ils sont moins populaires dans certaines parties de Bruxelles, où beaucoup pensent que l’Europe devrait être moins dépendante des États-Unis et écouter davantage les représentants et les fonctionnaires de l’UE.
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