Qu’est-ce que l’article 5 de l’OTAN et comment façonne-t-il la réponse à la frappe de missiles russes sur la Pologne ?

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Le porte-parole du Pentagone, le brigadier-général Pat Ryder, lors d’un briefing sur l’apparente frappe de missiles russes sur un site en Pologne à environ 30 km de la frontière ukrainienne, a averti que le gouvernement américain respecterait l’article 5 de l’OTAN, la clause qui décrit comment les alliés envisageront une attaque contre un membre une attaque contre tous.

« En ce qui concerne nos engagements en matière de sécurité et l’article 5, nous avons été très clairs sur le fait que nous défendrons chaque centimètre carré du territoire de l’OTAN », a déclaré Ryder.

Une image circulant en ligne prétendant montrer le site de l’impact meurtrier du missile en Pologne. (Katerina Sergatskova/Twitter) (Twitter)

Ses commentaires font écho aux déclarations du président américain Joe Biden, qui a averti la Russie depuis qu’elle a envahi l’Ukraine en février que son administration défendra tout membre de l’OTAN attaqué.

Les 30 pays membres de l’OTAN conviennent de s’entraider en cas d’attaque armée contre un État membre individuel, principe connu sous le nom d’article 5.

Comme le dit le bloc : « Une attaque contre un Allié est considérée comme une attaque contre tous les Alliés. »

Étant donné que les États-Unis sont le membre le plus grand et le plus puissant de l’OTAN, fournissant l’essentiel des forces et du budget, tout État de l’alliance est effectivement sous la protection des États-Unis.

Depuis que la Russie a attaqué l’Ukraine, des milliers de soldats des pays de l’OTAN ont été déployés en Europe de l’Est. (Getty)

L’article 5 n’a été invoqué qu’une seule fois, en réponse aux attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre les États-Unis.

Mais invoquer l’article 5 n’est pas automatique.

Après l’attaque d’un pays de l’OTAN, ils se réuniraient avec les autres membres de l’alliance et verraient si les 30 pays membres décideraient de considérer la situation comme un cas relevant de l’article 5.

Cet élément humain assure une protection supplémentaire afin qu’un accident ou une erreur n’entraîne pas une guerre plus large.

Autres options pour les membres de l’OTAN

L’article 4 de l’OTAN offre une autre option à ses membres pour répondre à toute attaque ou menace.

En vertu de cette clause de la charte de l’OTAN, les 30 États membres entament des consultations formelles à la demande du membre menacé.

Les pourparlers examinent si une menace existe et comment la contrer, avec des décisions prises à l’unanimité.

Mais l’article 4 ne signifie pas qu’il y aura une pression directe pour agir.

Quels pays font partie de l’OTAN ?

Douze pays fondateurs – les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France et huit autres nations européennes – ont signé le Traité de l’Atlantique Nord en 1949, s’engageant à se protéger mutuellement par des moyens politiques et militaires.

Au cours des décennies qui ont suivi, l’alliance s’est agrandie pour inclure un total de 30 membres.

Par ordre alphabétique, ce sont : Albanie, Belgique, Bulgarie, Canada, Croatie, République tchèque, Danemark, Estonie, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Monténégro, Pays-Bas, Macédoine du Nord, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Turquie, Royaume-Uni et États-Unis.

Cette année, la Suède et la Finlande ont demandé leur adhésion après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

L’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN, mais espère depuis longtemps rejoindre l’alliance.

C’est un point sensible pour la Russie, qui considère l’OTAN comme une menace et s’y oppose avec véhémence.

– Reportage avec CNN, Associated Press

Rétribution contre les « collaborateurs » après la libération d’une ville ukrainienne

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