Recherche de survivants alors que des centaines de personnes ont été tuées par le tremblement de terre en Syrie

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Au moins 783 personnes ont été tuées et 2.280 blessées en Syrie lundi, après qu’un séisme de magnitude 7,8 a frappé la Turquie voisine, ont indiqué les médias officiels et une source médicale.

Des correspondants de l’AFP dans le nord de la Syrie ont déclaré que des habitants terrifiés se sont enfuis de chez eux après le tremblement de terre qui s’est produit avant l’aube près de la ville turque de Gaziantep, à environ 40 kilomètres de la frontière syrienne.

Le séisme a tué au moins 239 personnes et fait au moins 648 autres blessés dans les régions contrôlées par le gouvernement en Syrie, dont les villes d’Alep, Hama, Lattaquié et Tartous, a indiqué la télévision d’Etat.

Dans les régions tenues par les rebelles du nord-ouest du pays, au moins 147 personnes ont été tuées et plus de 340 ont été blessées, selon les secouristes.

« Le bilan pourrait augmenter car de nombreuses familles sont toujours prises au piège », a déclaré sur Twitter le groupe de secours des Casques blancs, qui opère dans les zones contrôlées par les rebelles du pays déchiré par la guerre.

« Nos équipes sont sur le terrain à la recherche de survivants et retirent les morts des décombres », a-t-il ajouté.

Les sauveteurs se sont précipités pour rechercher des survivants sous les décombres des bâtiments effondrés sous la pluie battante de l’hiver.

Rien qu’à Alep, 24 personnes sont mortes et 100 ont été blessées lorsque 20 bâtiments se sont effondrés dans la province, a indiqué l’agence de presse officielle SANA, citant un responsable.

Même avant la tragédie, les bâtiments d’Alep, le centre commercial d’avant-guerre de la Syrie, se sont souvent effondrés en raison de la vétusté des infrastructures. Après plus d’une décennie de guerre, il y a eu peu de surveillance pour assurer la sécurité des nouveaux projets de construction, certains étant construits illégalement.

SANA a déclaré que le tremblement de terre a été ressenti de Lattaquié sur la côte méditerranéenne à Damas.

« Ce tremblement de terre est le plus fort depuis la création du Centre national des tremblements de terre en 1995 », a déclaré Raed Ahmed, qui dirige le centre, à SANA.

Près de la ville frontalière d’Azaz, un correspondant de l’AFP a vu des secouristes extraire des survivants ainsi que cinq corps des décombres d’un immeuble de trois étages qui s’était effondré.

Des décès ont également été signalés dans les zones du nord de la Syrie contrôlées par des factions pro-turques.

« Nous avons travaillé au sauvetage des survivants et à la récupération des morts sous les décombres » dans les régions d’Azaz et d’Al-Bab, a déclaré à l’AFP Omar Alwan, le coordinateur de la réponse médicale pour la région.

Des dizaines de sauveteurs et d’habitants avaient peiné dans l’obscurité, utilisant des lampes de poche pour chercher des survivants dans les décombres.

A Azmarin, à la frontière turque, au moins 10 immeubles se sont effondrés, a rapporté un correspondant de l’AFP dans la ville.

Le tremblement de terre a frappé près de Gaziantep, dans le sud-est de la Turquie, à 04h17 (01h17 GMT) à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres, a indiqué l’US Geological Survey.

Des secousses ont également été ressenties au Liban et à Chypre, ont indiqué des correspondants de l’AFP.

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