Rogers et Shaw du Canada disent que la fusion doit être autorisée


© Reuters. PHOTO DE FICHIER: Des câbles Ethernet sont visibles devant les logos Rogers et Shaw Communications dans cette illustration prise le 8 juillet 2022. REUTERS / Dado Ruvic / Illustrations

TORONTO (Reuters) – L’acquisition par Rogers (NYSE 🙂 Communications Inc. de 20 milliards de dollars canadiens (14,9 milliards de dollars) de son rival Shaw Communications (NYSE 🙂 Inc a été retardée assez longtemps et doit être autorisée à aller de l’avant malgré l’opposition du bureau de la concurrence, a déclaré Rogers dans un dépôt légal mardi.

Le tribunal antitrust du Canada a approuvé la transaction le 30 décembre qui créerait la deuxième plus grande entreprise de télécommunications du pays, mais le bureau de la concurrence a par la suite fait appel de la décision du tribunal.

Shaw a qualifié l’appel de « défi non fondé » par le bureau de la concurrence pour effectuer une transaction « une fois dans une génération » dans un document judiciaire séparé déposé plus tard mardi.

La fusion est considérée comme un test pour la capacité du Canada à favoriser la concurrence sur son marché des télécommunications, qui affiche les factures sans fil les plus élevées au monde pour les consommateurs, selon Rewheel, une société de recherche finlandaise en télécommunications.

Les entreprises affronteront le bureau de la concurrence lors d’une audience devant la Cour d’appel fédérale le 24 janvier.

« Cette transaction pro-concurrentielle a été retardée assez longtemps et doit être autorisée », a déclaré Rogers dans son dossier.

Les entreprises espèrent conclure l’accord d’ici sa clôture prévue le 31 janvier.

Dans son document judiciaire déposé vendredi, le bureau de la concurrence a déclaré que le tribunal avait commis quatre erreurs en décidant de rejeter la demande de blocage de l’acquisition, notamment en omettant d’évaluer correctement la « substance » de l’empêchement ou de la diminution substantielle de la concurrence.

Mais le document de mardi de Rogers a fait valoir que l’accord avait déjà fait l’objet d’une longue enquête, six mois de gestion étroite de l’affaire par le juge en chef Paul Crampton et le président du tribunal, le juge Andrew Little, un échange de preuves soigneusement séquencé, deux médiations, 16 requêtes et 11 jours de découverte.

« L’évaluation par le Tribunal de la transaction réelle a été dévastatrice pour le commissaire », a déclaré dans le document qu’il a déposé, ajoutant que l’accord améliorera considérablement la concurrence dans la fourniture de services filaires et sans fil aux Canadiens.

Le ministre canadien de l’Industrie, François-Philippe Champagne, prévoit également d’annoncer une décision sur la transaction après la décision de la Cour d’appel fédérale.

Les actions de Shaw ont clôturé en hausse de 0,4 % à 38,28 $ CA, en dessous du prix d’offre de Rogers de 40,50 $ CA à partir de mars 2021. Les actions de Rogers ont terminé en hausse de 0,5 % à 65,37 $ CA.

(1 $ = 1,3387 dollar canadien)



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