Titre : Découvrez comment les spécifications d’InZOI rendent possible l’exécution d’un simulateur de Sims sur une calculatrice de poche.

inZOI, un nouveau jeu de gestion de quartier développé par Krafton, suscite l’intérêt des fans de The Sims. Ce jeu intègre une IA générative en temps réel pour créer des objets et animer des personnages, les Zois. Cependant, des préoccupations émergent concernant ses graphismes photoréalistes et l’absence d’un véritable « mode patate ». Les développeurs promettent d’optimiser le jeu pour le rendre accessible à un large public tout en préservant la qualité visuelle, avec des ajustements automatiques des paramètres.

Introduction à inZOI : Un Nouveau Concurrent pour Les Fans de The Sims

Les passionnés de The Sims sont en émoi face à inZOI, un jeu novateur de gestion de quartier et de vie développé par Krafton. Mon enthousiasme est tempéré par deux préoccupations majeures. La première réside dans l’utilisation d’une intelligence artificielle générative en temps réel : il est possible d’alimenter le jeu avec du texte, des images et des vidéos pour créer des objets, comme des vêtements, et animer les personnages appelés Zois. Les « actions et pensées » de votre Zoi reposent également sur une technologie de « petit apprentissage machine », une version réduite de l’IA générative qui fonctionne principalement sur le matériel de l’utilisateur. Selon les informations divulguées sur la page Steam, les éléments fondamentaux du jeu n’ont pas été générés par l’IA, mais les divulgations concernant l’IA sur Steam manquent souvent de clarté.

Les Spécifications Système et l’Accessibilité d’inZOI

Nous avons déjà abordé les risques et abus potentiels liés aux outils d’IA générative dans le développement de jeux vidéo, et nous explorerons davantage ce sujet lorsque inZOI sera lancé en accès anticipé le 28 mars. Ma deuxième préoccupation est la promesse d’inZOI d’offrir des graphismes photoréalistes, qui, à vrai dire, me mettent mal à l’aise. Les Zois présentés dans les captures d’écran marketing semblent plus ressembler à des mannequins qu’à des personnages vivants. Cela me donne l’impression d’être piégé dans une vitrine entouré de marionnettes inquiétantes. En voyant les spécifications système publiées par Krafton, j’ai été frappé par le souhait d’un « mode patate » pour donner aux personnages un aspect moins réaliste, comme des PNJ des jeux de la PS1.

Les spécifications système sont accompagnées d’un article de blog proposant des conseils pour optimiser les paramètres, notamment le choix du type de stockage et la résolution, ainsi que les options de ray tracing. Les développeurs sont bien conscients que leur jeu, conçu sous Unreal Engine, nécessite des performances supérieures à la moyenne par rapport à d’autres simulations de vie. Ils s’engagent à rendre inZOI accessible à un large public, en promettant d’intégrer une fonctionnalité permettant d’ajuster automatiquement les paramètres pour garantir la meilleure expérience de jeu possible. De plus, ils travaillent sur des optimisations pour améliorer les performances tout en réduisant les exigences système sans sacrifier la qualité visuelle.

Une vidéo comparative a été publiée, montrant différentes versions du jeu en fonction des paramètres graphiques, illustrant comment des mondes entiers semblent disparaître sous un balayage horizontal implacable. Bien que la vidéo présente des PNJ qui ont l’air plus humains que des créatures fictives, il semble qu’aucun « véritable » mode patate ne soit présent. C’est regrettable, car exécuter des jeux à des spécifications très basses peut parfois révéler des aspects intéressants de leur direction artistique. Avec une équipe de développement prête à optimiser le jeu pour des machines moins puissantes, le résultat peut être surprenant. Par exemple, lorsque je baisse la résolution de Hardspace: Shipbreaker, je trouve le jeu plutôt charmant. Y a-t-il d’autres titres qui deviennent fascinants lorsqu’on les fait fonctionner avec des spécifications minimales ? Je suis curieux de connaître vos recommandations, cher lecteur.