Turquie : Le gouvernement introduit une nouvelle loi pour les journalistes et les médias sociaux afin d’éviter la diffusion de « fake news »


Jeudi 14 octobre, le parlement turc a adopté une loi pré-électorale sévère pour les journalistes et les médias sociaux purgeant jusqu’à trois ans de prison pour diffusion de « fausses nouvelles ».

La loi impose une sanction pénale aux personnes inculpées. La loi permet également au tribunal de condamner des journalistes et des médias sociaux à des peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison.

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Le parti au pouvoir vise à renforcer son emprise sur les médias avant les élections. Le Conseil de l’Europe a déclaré que la définition de la « désinformation » dans la loi peut conduire à une autocensure accrue et à certains effets graves.

La législation comptait 40 amendements. Le parti au pouvoir, l’AKP, a suggéré de voter séparément.

Cependant, il a été très critiqué par l’opposition. Afin de montrer à quel point la liberté d’expression est écrasée, en particulier pour les jeunes, un député de l’opposition au Parlement a brisé son téléphone avec un marteau.

Burak Erbay, un député du CHP, après avoir cassé son téléphone, a déclaré : « Je voudrais m’adresser à mes frères qui ont 15, 16, 17 ans et qui décideront du sort de la Turquie en 2023″. Il ne vous reste qu’une seule liberté : le téléphone dans votre poche. Il y a Instagram, YouTube et Facebook. Vous communiquez là », a-t-il déclaré avant le vote », a rapporté l’AFP. Il a ajouté que si cette loi passe, ils peuvent tous casser leur téléphone comme ça.

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En Turquie, la plupart des journaux et des médias sont sous le contrôle du gouvernement. Cependant, la plupart des réseaux de médias sociaux ne le font pas. Pour changer cela, l’administration Tayyip a commencé à imposer de lourdes sanctions aux grandes plateformes médiatiques pour se conformer aux représentants locaux, qui peuvent ensuite supprimer les messages litigieux.

Selon Tayyip, les médias sociaux sont l’une des principales menaces pour la démocratie du pays. Il a déclaré que les médias sociaux sont une société hautement polarisée en Turquie, ce qui la rend vulnérable à la diffusion d’informations fausses et trompeuses.

(Avec les contributions des agences)

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