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Les préparatifs en cours de la Commission européenne pour appliquer la loi sur les services numériques (DSA) comprennent des discussions de pré-désignation avec les plus grandes plates-formes, un engagement précoce avec les États membres et la rédaction de trois éléments essentiels de législation secondaire, selon une présentation vue par EURACTIV.
La DSA est une législation phare visant à réglementer la responsabilité des acteurs opérant dans le monde en ligne, des produits dangereux aux contenus préjudiciables. Un accord final entre les institutions de l’UE a été conclu en avril.
L’AVD a été publiée au Journal officiel de l’Union européenne jeudi 27 octobre. Entre-temps, la Commission a préparé le terrain pour le moment où les nouvelles règles commenceront à s’appliquer, ce qu’elle a informé mardi le groupe d’experts sur le commerce électronique.
Le groupe d’experts conseille l’exécutif européen sur les questions de mise en œuvre liées à la directive sur le commerce électronique, le texte législatif sur lequel la DSA s’appuiera. En conséquence, la Commission révise le mandat du groupe, avec la nouvelle organisation en place d’ici le début de l’année prochaine.
Travail préparatoire
La première étape critique du processus d’application consistera pour les plateformes en ligne à publier le nombre d’utilisateurs actifs, ce que la Commission prévoit d’ici février 2023. Sur cette base, en mars ou avril, les plateformes comptant plus de 45 millions d’utilisateurs dans l’UE seront désignés comme «très grands», ce qui signifie qu’ils devront se conformer à un régime réglementaire plus strict.
Les nouvelles règles entreront en vigueur plus tôt pour ces très grandes plateformes en ligne (VLOP), en juillet 2023. La Commission a déclaré qu’elles étaient déjà engagées dans des discussions de pré-désignation avec des VLOP potentiels, qui sont « purement informatives et ne déterminent pas la désignation ».
Le 16 février 2024 est la date limite pour que les États membres désignent leurs autorités nationales, les coordinateurs des services numériques. La Commission soutient déjà les États membres dans la préparation de la mise en place des autorités, notamment au niveau des responsables géographiques.
À son tour, la Commission devra fournir plusieurs éléments importants de législation secondaire et de documents d’orientation. En particulier, l’exécutif de l’UE a informé les experts de leurs progrès concernant le règlement de procédure et les actes délégués sur la redevance de surveillance et les audits externes.
Outre ces trois éléments, des actes d’exécution sont en attente concernant le système de partage d’informations et le modèle de rapport de transparence. Pour les actes délégués, le pipeline dispose d’un accès en magasin aux données pour les chercheurs, à la méthodologie de comptage des utilisateurs et à l’ajustement du nombre d’utilisateurs.
Cependant, le manque d’informations sur ces autres textes législatifs suggère qu’ils seront traités ultérieurement. Cela semble également être le cas pour les lignes directrices, qui aborderont les signaleurs de confiance, les modèles sombres, la protection des mineurs et le référentiel d’annonces. Idem pour le seul document d’orientation attendu, sur les risques spécifiques liés à l’atténuation des risques.
Frais de surveillance
À l’instar de la commission de surveillance que la Banque centrale européenne facture aux banques surveillées, la Commission européenne facturera également les très grandes plateformes en ligne sur la base des coûts annuels estimés.
Dans un acte délégué, la Commission détaillera la méthodologie d’estimation des coûts, le mode de détermination des redevances, l’application des seuils et les détails des modalités de paiement. La Commission devra rendre compte chaque année des coûts réels au Parlement européen et au Conseil.
Les frais seront adaptés à chaque fournisseur car ils devront être proportionnels à la taille de la plate-forme en termes d’utilisateurs mensuels moyens, mais ne pas dépasser le plafond maximal de 0,05 % du revenu économique mondial du fournisseur économique.
L’acte d’exécution devrait être publié en novembre ou décembre pour une période de rétroaction de quatre semaines, avec des consultations avec le Parlement européen et le groupe d’experts ad hoc en parallèle. L’adoption formelle par la Commission est prévue en janvier ou février, suivie de l’entrée en vigueur en mai ou juin.
Audits indépendants
Au moins une fois par an, les très grandes plateformes en ligne devront réaliser des audits externes indépendants pour vérifier leur respect de l’ensemble des obligations de vigilance, notamment en montrant comment elles ont évalué et traité les risques potentiels.
Les organisations qui réalisent les audits devront être indépendantes de la plateforme évaluée, avec une objectivité et une éthique professionnelle avérées, et avoir une expertise avérée en matière de gestion des risques et de capacités techniques.
Le cabinet d’audit se verra interdire de travailler avec cette société l’année précédente et consécutive, il ne pourra pas auditer à nouveau la même plate-forme avant dix ans, et son paiement ne devrait pas dépendre des résultats.
La Commission a déjà procédé au cadrage initial de l’acte, qui sera prêt pour consultation avec le groupe d’experts révisé dans la seconde quinzaine de janvier. La période de rétroaction publique s’ouvrira en février ou mars pendant quatre semaines. L’entrée en vigueur est prévue pour juillet 2023.
Règlement de procédure
Les procédures seront similaires à celles de la loi sur les marchés numériques, proposition sœur de la DSA, en termes de surveillance du marché, de droit d’être entendu et d’accès aux documents, mais pas sur la manière dont les autorités compétentes pourront effectuer des inspections.
Dans ce cas, la période de rétroaction publique est prévue avant la fin de l’année, l’adoption formelle par la Commission en février et l’entrée en vigueur le mois suivant.
[Edited by Nathalie Weatherald]
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