Un meurtrier de call-girl de 20 ans libéré le jour de la Saint-Valentin : la famille exprime ses craintes face à sa réinsertion

Un meurtrier de call-girl de 20 ans libéré le jour de la Saint-Valentin : la famille exprime ses craintes face à sa réinsertion

La libération de Jeffrey Gafoor, condamné pour le meurtre brutal de Lynette White en 1988, suscite des inquiétudes parmi la famille de la victime. Ils redoutent qu’il ne côtoie à nouveau des innocents, malgré les mesures de sécurité mises en place. Gafoor, qui a purgé 21 ans de prison, avait été arrêté grâce à des avancées en ADN après avoir été libre pendant 15 ans. Ce cas illustre les graves conséquences des erreurs judiciaires au Royaume-Uni.

La Libération d’un Tueur en Série Soulève des Inquiétudes

Un individu, reconnu coupable du meurtre d’une jeune prostituée de 20 ans le jour de la Saint-Valentin, a récemment été libéré de prison, provoquant une vive réaction de la part de la famille de la victime. Jeffrey Gafoor, âgé de 59 ans, a purgé 21 ans de sa peine pour le meurtre brutal de Lynette White. En 1988, ce garde de sécurité a poignardé Lynette plus de 50 fois avant de lui trancher la gorge lors d’une attaque sexuelle violente dans son appartement de Cardiff. Ce cas, considéré comme l’un des plus grands scandales judiciaires du Royaume-Uni, a également vu cinq hommes condamnés à tort pour ce crime, tandis que Gafoor a vécu libre pendant 15 ans avant d’être finalement arrêté en 2003 grâce aux avancées de la technologie ADN.

Les Réactions de la Famille et les Mesures de Sécurité

La famille de Lynette a exprimé son indignation face à la libération de Gafoor. Ils se disent inquiets à l’idée que cet homme puisse de nouveau côtoyer des gens innocents. « Nous avons vécu avec ce poids pendant 36 ans. Penser qu’il ait pu vivre libre pendant 15 ans après le meurtre de Lynette est insupportable », a déclaré un membre de la famille. Bien qu’il soit exclu d’un comté du sud de l’Angleterre pour protéger la famille, l’incertitude de son emplacement continuent d’alimenter leurs craintes.

Un porte-parole du ministère de la Justice a confirmé que Gafoor est sous surveillance stricte et que des mesures de probation rigoureuses ont été mises en place après sa libération. Il risque de retourner en prison s’il enfreint les règles établies. En 2020, Gafoor avait été transféré dans une prison ouverte, et il a obtenu des permissions de sortie avant d’être libéré conditionnellement en octobre dernier. Ce cas met en lumière non seulement le système judiciaire mais aussi les conséquences dévastatrices des erreurs judiciaires.