Un tribunal malien condamne à mort un homme pour la mort de Casques bleus de l’ONU

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La mission de maintien de la paix a enregistré 281 décès de ses soldats depuis qu’elle est devenue opérationnelle au Mali en 2013.

Un tribunal malien a condamné à mort un homme pour une attaque de 2019 qui a tué trois Casques bleus des Nations Unies, a déclaré la mission de maintien de la paix des Nations Unies, sans nommer l’accusé.

Le Mali est aux prises depuis une décennie avec la violence d’acteurs non étatiques armés qui s’est propagée dans la région du Sahel malgré les efforts internationaux coûteux pour l’étouffer.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) est opérationnelle dans le pays depuis 2013. Mais la présence des Casques bleus n’a pas empêché les groupes armés liés à al-Qaïda et à l’EIIL (EIIL) d’attaquer des villages et des villes, des bases militaires et des commissariats de police.

Le procès était centré sur une attaque contre cinq casques bleus traversant la commune rurale de Siby, dans le sud du Mali, à environ 50 km (31 miles) de la capitale Bamako, le 22 février 2019. Trois ont été tués, tous originaires de Guinée, qui possède l’un des plus grands contingents de la mission.

Le tribunal correctionnel de Bamako a condamné mardi l’homme pour des faits d’association de malfaiteurs, de meurtre, de vol qualifié et de détention illégale d’armes à feu en lien avec l’attaque de Siby, a annoncé mercredi la Minusma.

Les juges ont prononcé la peine de mort, qui n’a pas été exécutée au Mali depuis qu’un moratoire a été décrété sur les exécutions en 1980.

La déclaration de la MINUSMA n’a pas nommé le condamné et n’a donné aucun détail sur le plaidoyer qu’il a prononcé. Le tribunal n’a pas pu être joint pour commenter.

La MINUSMA a déployé plus de 13 000 soldats pour contenir la violence, qui se concentre dans le nord et le centre du Mali.

La mission a enregistré 281 décès de membres du personnel de la MINUSMA, dont beaucoup ont été tués lorsque des convois ont heurté des engins explosifs improvisés posés par les groupes armés.

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