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Une base dans le nord-est de la Syrie utilisée conjointement par les forces kurdes et la coalition dirigée par les États-Unis a été touchée lors d’une frappe de drones turcs mardi 22 novembre, ont indiqué les Kurdes et un observateur de la guerre.
« Une base commune au nord de Hasakeh utilisée pour planifier et exécuter des opérations conjointes contre le groupe Etat islamique a été touchée par un drone turc », a déclaré à l’AFP un porte-parole des Forces démocratiques syriennes dirigées par les Kurdes, Farhad Shami, ajoutant que deux combattants des FDS avait été tué.
Un groupe de surveillance basé en Grande-Bretagne, l’Observatoire syrien des droits de l’homme, a confirmé que deux combattants des FDS avaient été tués dans la frappe mais n’était pas immédiatement en mesure de dire si les forces de la coalition étaient présentes à ce moment-là.
Il n’y a pas eu de commentaire immédiat de la coalition dirigée par les États-Unis.
Depuis qu’elle a lancé dimanche une nouvelle campagne aérienne contre des cibles rebelles kurdes en Irak et en Syrie, Ankara a subi des pressions massives de la part de Washington pour suspendre une opération terrestre menacée depuis longtemps en Syrie.
« Nous appelons à la désescalade en Syrie pour protéger la vie civile et soutenir l’objectif commun de vaincre l’EI », a déclaré lundi soir le porte-parole du département d’État américain Ned Price, en utilisant un acronyme alternatif pour l’EI.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a fait part d’une défiance croissante face aux avertissements américains, promettant mardi que la campagne aérienne serait suivie « prochainement » d’une offensive terrestre.
« Nous avons été au-dessus des terroristes pendant quelques jours avec nos avions, nos canons et nos drones », a déclaré Erdoğan dans une allocution télévisée. « Si Dieu le veut, nous les éliminerons tous bientôt avec nos chars, notre artillerie et nos soldats. »
Surnommé l’opération Claw-Sword, les raids aériens ont suivi un bombardement à Istanbul qui a tué six personnes et en a blessé 81.
Ankara a imputé l’attaque au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit, mais le groupe, inscrit sur la liste noire des groupes terroristes par l’Union européenne et les États-Unis, a nié en être responsable.
En Syrie, la cible principale de la campagne turque est les Unités de protection du peuple kurde (YPG), qui dominent les FDS.
Washington a forgé une alliance étroite avec les FDS lors de leur campagne réussie pour chasser l’EI du territoire syrien.
Mais Ankara le considère comme un groupe terroriste lié au PKK.
Dans une référence voilée à Washington mardi, Erdoğan a déclaré que son gouvernement savait « qui protège, arme et encourage ces terroristes ».
« La route est terminée pour ceux qui pensent pouvoir faire attendre la Turquie en jouant avec les lettres et en changeant le nom de l’organisation terroriste », a-t-il ajouté.
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