Une entreprise énergétique commence des tests sur un champ gazier sensible à la frontière israélo-libanaise

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Jérusalem (AFP) – La société Energean, cotée à Londres, a commencé dimanche à tester des conduites entre Israël et le champ gazier offshore de Karish, une étape clé vers la production à partir du site de la Méditerranée orientale, source de frictions entre les voisins israéliens et libanais.

Israël a soutenu que Karish relève entièrement de son territoire et ne fait pas l’objet de négociations lors des pourparlers en cours sur la frontière maritime avec le Liban, sous médiation américaine. Les deux pays restent techniquement en guerre.

Le Liban aurait revendiqué des parties de Karish et le groupe chiite soutenu par l’Iran, le Hezbollah, qui détient une énorme influence au Liban, a déjà menacé d’attaques si Israël commençait la production sur le terrain.

Dans un communiqué dimanche, Energean a déclaré que « suite à l’approbation reçue du ministère israélien de l’Énergie pour lancer certaines procédures de test, le flux de gaz de l’onshore vers le FPSO a commencé », se référant à l’installation de déchargement de stockage de production flottante de Karish.

Les tests, qui devraient durer plusieurs semaines, étaient « une étape importante » vers l’extraction du gaz du Karish, a déclaré Energean.

Le Liban et Israël ont engagé des pourparlers indirects intermittents depuis 2020 pour délimiter leur frontière méditerranéenne, ce qui pourrait permettre aux deux pays de stimuler l’exploration de gaz naturel offshore.

Un projet d’accord présenté par l’envoyé américain Amos Hochstein vise à régler les revendications concurrentes sur les gisements de gaz offshore et a été remis aux responsables libanais et israéliens ces derniers jours.

Israël s’est félicité des conditions énoncées par Hochstein et a déclaré qu’elles seraient soumises à un examen juridique, mais n’a donné aucune indication qu’il recherchait des changements de fond.

Le Liban a présenté mardi sa réponse à la proposition de Washington.

Israël a déclaré deux jours plus tard qu’il prévoyait de rejeter l’amendement proposé par Beyrouth, même si cela compromet un éventuel accord.

Israël a réitéré cette semaine que la production à Karish commencerait dès que possible, quelles que soient les demandes du Liban.

Frontière maritime disputée entre le Liban et Israël Omar KAMALAFP

Samedi, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que Paris « contribuait activement à la médiation américaine ».

Selon les termes du projet d’accord américain divulgué à la presse, tout Karish tomberait sous contrôle israélien, tandis que Qana, un autre champ gazier potentiel, serait divisé mais son exploitation serait sous le contrôle du Liban.

La société française Total serait autorisée à rechercher du gaz dans le champ de Qana, et Israël recevrait une part des revenus futurs.

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