Une voiture piégée tue un policier pakistanais et en blesse d’autres


Tehreek-e-Taliban Pakistan revendique la responsabilité d’une explosion près du siège de la police à Islamabad.

Un attentat-suicide à la voiture piégée à un poste de contrôle dans la capitale pakistanaise, Islamabad, a tué au moins un policier et blessé plusieurs autres personnes, selon des responsables.

Le groupe armé Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), également connu sous le nom de talibans pakistanais, a revendiqué l’attaque de vendredi dans un SMS envoyé à un journaliste de l’agence de presse Reuters.

L’attentat a eu lieu près du quartier général de la police sur une route principale qui mène aux bâtiments gouvernementaux abritant le parlement du pays et de hautes fonctions. Au moins quatre policiers et deux civils ont été blessés dans l’explosion, selon des informations.

Islamabad a été largement épargné par ces types d’attaques ces dernières années [Farooq Naeem/AFP]

La voiture qui a servi à l’attentat était bourrée d’explosifs et se dirigeait vers une cible de grande valeur à Islamabad, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué, sans donner d’autres détails.

« Nos premières informations indiquent qu’il y avait un homme et une femme dans la voiture », a déclaré aux journalistes Sohail Zafar, chef de la police des opérations d’Islamabad. La voiture ne s’est pas arrêtée au point de contrôle lorsque la police a tenté de l’arrêter, a-t-il déclaré.

« Pendant qu’ils le poursuivaient, les personnes à l’intérieur de la voiture l’ont fait exploser. C’était un attentat-suicide », a ajouté Zafar.

La ministre de l’Intérieur Rana Sanaullah a déclaré à Geo News TV que si « la voiture avait atteint son objectif, elle aurait causé de lourdes pertes ».

La capitale était en état d’alerte maximale en raison des menaces d’une telle attaque, et une grande tragédie a été évitée grâce à une intervention opportune, a déclaré le ministre.

Le TTP combat le gouvernement pakistanais depuis 2007 et a mené des dizaines d’attaques visant des civils et des forces de sécurité à travers le pays.

Le mois dernier, il a annoncé la fin d’un cessez-le-feu convenu avec le gouvernement en juin.

L’attentat de vendredi est survenu deux jours après qu’une opération militaire pakistanaise a tué des dizaines de combattants du TTP après une impasse dans une installation antiterroriste à Bannu, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa.



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