World Rugby fait face à un tollé pour rompre les liens avec le Français Bernard Laporte


La pression monte sur le vice-président suspendu de World Rugby, Bernard Laporte, pour qu’il coupe tous les liens administratifs avec le sport avec effet immédiat suite à sa condamnation pour corruption. Laporte a signalé son intention de faire appel de sa peine de deux ans de prison avec sursis et reste président de la Fédération française de rugby.

Le scandale – dans lequel Mohed Altrad, le propriétaire de Montpellier, a également été condamné à 18 mois de prison avec sursis et à une amende – a déjà incité Laporte à se retirer de son rôle dans World Rugby à peine neuf mois avant la Coupe du monde 2023 que la France accueille.

Beaucoup en France, cependant, considèrent désormais la position de Laporte au sein de la FFR comme intenable après qu’il a été reconnu coupable d’un conflit d’intérêts illégal, de trafic d’influence et de quatre cas de corruption passive.

En vertu de la loi française, la procédure d’appel pourrait éventuellement s’étendre jusqu’en 2024 ou au-delà, ce qui soulève la possibilité que Laporte continue d’être un courtier influent. Le rugby néo-zélandais chercherait déjà des réponses urgentes auprès de la société de construction française Altrad, qui a signé un contrat de parrainage de maillot de six ans avec les All Blacks et les Black Ferns en août.

World Rugby a demandé à Neil Hallett, son nouveau responsable de l’éthique indépendant, d’examiner les circonstances entourant la décision du tribunal français. Hallett, un ancien inspecteur-détective de la police néo-zélandaise, devrait publier ses conclusions et recommandations d’ici la fin janvier. Le président de World Rugby, Sir Bill Beaumont, assumera les fonctions du comité de Laporte dans l’intérim.

Toute perspective que Laporte joue un rôle de premier plan auprès du public lors de la Coupe du monde de rugby l’année prochaine est déjà considérée comme lointaine. Son rôle pour aider la France à obtenir les droits d’hébergement en 2023 avant le soumissionnaire préféré officiel, l’Afrique du Sud, n’a cependant fait aucune partie de l’enquête sur la corruption qui a atteint son paroxysme mardi.

Wayne Barnes, quant à lui, a déclaré qu’il envisageait de renoncer à l’arbitrage après que des abus en ligne aient été dirigés contre sa femme et ses enfants après la défaite 30-26 de l’Afrique du Sud contre la France à Marseille le mois dernier. Le résultat a incité le directeur sud-africain du rugby, Rassie Erasmus, à publier des clips vidéo sur Twitter qui semblaient remettre en question certaines des décisions de Barnes.

Erasmus a été suspendu pour deux tests, mais Barnes, qui supervisait son 101e test, a par la suite signalé deux auteurs à la police. « Quand vous avez fait 100 matchs, vous pensez que vous pouvez vous préparer à la plupart des choses », a déclaré Barnes dans une interview avec le podcast The Good, The Bad and The Rugby. « Vous ne pouvez pas vous préparer à cela. Cela vous affecte et cela affecte votre famille. Bien sûr, j’ai remis en question mon avenir d’arbitre, c’est une conversation constante que vous avez avec votre famille.



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