La résistance de l’Ukraine contre l’agression de Vladimir Poutine
Gabrielius Landsbergis, ministre des affaires étrangères en Lituanie, soutient que l’Ukraine est prête à se battre jusqu’à la victoire contre l’agresseur russe Vladimir Poutine. Il suggère que le monde doit combattre les mythes qui entourent cette guerre, notamment ceux qui prétendent que l’Ukraine est incapable de récupérer ses territoires et que la Russie est imbattable. Le ministre considère que l’Occident doit éclairer sa stratégie en se rappelant que le PIB combiné des pays baltes et nordiques est supérieur à celui de la Russie et de se concentrer sur la nécessité d’une approche à plus long terme.
Le premier mythe que Landsbergis déclare devoir être mis à nu est l’idée que l’Ukraine ne peut pas récupérer ses territoires. Cependant, il soutient que l’Ukraine a déjà prouvé qu’elle est capable de le faire, en reprenant plusieurs territoires que la Russie avait pris sous son contrôle. Toutefois, il note que l’Ukraine a besoin d’un soutien plus important pour pouvoir accélérer ces actions et minimiser le nombre de morts.
Le deuxième mythe est celui qui affirme que la Russie est imbattable. Landsbergis soutient que l’Occident est loin d’avoir tout déployé dans cette guerre et que l’Ukraine peut compter sur des troupes disciplinées et efficaces, ce qui lui donne un avantage sur la Russie.
Le troisième mythe concernant cette guerre est celui qui prétend que la Russie s’épuisera et souhaitera s’installer. Le ministre considère que Poutine n’est pas prêt à se contenter d’une paix honnête et durable et que toute tentative de négociation ne ferait qu’augmenter le coût de la guerre.
Le quatrième mythe est celui qui considère la Crimée comme une « ligne rouge » pour Poutine. Landsbergis estime que ces lignes rouges limitent la rapidité des prises de décision de l’Occident et qu’en fin de compte, la Crimée est et restera toujours une partie de l’Ukraine.
Le cinquième mythe concernant cette guerre est que le monde peut vivre avec la Russie de Poutine après celle-ci. Landsbergis croit que la défaite de la Russie est une opportunité de construire un pays différent qui ne menacera plus ses voisins.
Le sixième mythe est la croyance que toutes les guerres peuvent se terminer par des négociations. Landsbergis soutient que la défaite de la Russie est nécessaire pour assurer la sécurité de l’Ukraine et que celle-ci devrait être invitée à rejoindre l’OTAN dès que les conditions le permettront.
Enfin, le septième mythe est celui qui prétend que les pays baltes et la Pologne ne veulent que se venger de la Russie. Landsbergis réaffirme qu’ils agissent pour la sécurité de leur peuple et que la Russie représente un défi existentiel pour tous les États frontaliers.
En somme, Landsbergis encourage l’Occident à se concentrer sur une stratégie à plus long terme pour aider l’Ukraine à vaincre l’agresseur russe et garantir la paix et la sécurité de tous les États frontaliers.
Source link -57