Erdogan soutient la liaison gazière turkmène pour réduire la dépendance à l’égard de la Russie

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Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a soutenu mercredi 14 décembre la création d’un nouveau gazoduc qui pourrait réduire la dépendance de l’Europe vis-à-vis de la Russie en le reliant au Turkménistan riche en énergie.

Les remarques du dirigeant turc sont intervenues lors d’un sommet à trois avec les présidents du Turkménistan et de l’Azerbaïdjan dans la ville isolée d’Awaza, un État d’Asie centrale.

La réunion est intervenue alors que l’Europe tentait de mettre fin à sa dépendance vis-à-vis de l’énergie russe suite à l’invasion de l’Ukraine par le Kremlin.

Le Turkménistan est l’un des pays les plus riches du monde en réserves de gaz, se classant 6e après la Russie, l’Iran, le Qatar, les États-Unis et l’Arabie saoudite. En comparaison, l’Azerbaïdjan, d’où l’UE importe déjà du gaz, se classe 25e.

Erdoğan a tenté de jouer un rôle d’intermédiaire dans le conflit en entretenant des relations de travail étroites avec le président russe Vladimir Poutine tout en fournissant des armes à Kyiv.

Il a soutenu l’idée de Poutine de créer un nouveau « hub gazier » en Turquie qui pourrait approvisionner les clients européens tout en contournant les pipelines existants traversant l’Ukraine et sous la mer Baltique.

Erdogan ordonne au gouvernement de commencer à travailler sur le hub gazier russe

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan soutient l’idée du Kremlin de créer un pôle gazier international en Turquie et souhaite que son gouvernement présente rapidement des plans de mise en œuvre, ont rapporté les médias turcs vendredi 14 octobre.

Dans la capitale du Kazakhstan Astana, le président russe Vladimir …

Mais il a également apporté son soutien mercredi à un nouveau projet qui pourrait relier le Turkménistan à un pipeline existant reliant la Turquie à l’Azerbaïdjan.

Un tel gazoduc devrait relier le Turkménistan à l’Azerbaïdjan à travers la mer Caspienne.

« Nous transportons le gaz de la mer Caspienne vers l’Europe via le corridor (existant), qui est l’épine dorsale du gazoduc trans-anatolien », a déclaré Erdoğan dans des propos publiés par son bureau.

« Nous devons lancer des travaux sur le transport du gaz naturel turkmène vers les marchés occidentaux de la même manière. »

Une grande partie des volumes de gaz passés du Turkménistan ont atteint les marchés mondiaux via un pipeline allant vers la Russie.

Mais il a également intensifié ses livraisons à la Chine et cherche des moyens d’accéder à d’autres marchés via la Turquie.

Erdoğan rêve depuis longtemps d’utiliser la position de la Turquie aux confins du Moyen-Orient et de l’Europe pour en faire l’un des principaux centres mondiaux du commerce de l’énergie.

Les pays d’Asie centrale ont également réévalué leurs relations autrefois étroites avec Moscou depuis la guerre de la Russie contre l’Ukraine.

La décision de la Russie de limiter l’approvisionnement en gaz en représailles aux sanctions occidentales a laissé les pays européens se précipiter pour s’approvisionner alors qu’ils se dirigent vers les mois d’hiver froids.

(Édité par Georgi Gotev)



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