[ad_1]
La comète est faite de glace et de poussière et émet une aura verdâtre, et on estime qu’elle a un diamètre d’environ un kilomètre.
Une comète qui passera devant la Terre et le Soleil dans les semaines à venir pour la première fois en 50 000 ans pourrait être visible à l’œil nu.
La comète devrait passer au plus près de la Terre le 1er février et sera facile à repérer avec une bonne paire de jumelles ou même à l’œil nu, à condition que le ciel ne soit pas trop éclairé par les lumières de la ville ou la Lune.
Comme une pleine Lune pourrait rendre la détection difficile, la nouvelle Lune du week-end du 21 au 22 janvier offre une bonne chance aux astronomes, a déclaré Nicolas Biver, astrophysicien à l’Observatoire de Paris, à l’agence de presse AFP.
La comète s’appelait C/2022 E3 (ZTF) d’après le Zwicky Transient Facility, basé en Californie, qui l’a repérée pour la première fois passant Jupiter en mars de l’année dernière.
Biver a déclaré que la comète est faite de glace et de poussière et émet une aura verdâtre.
On estime qu’il a un diamètre d’environ un kilomètre. Cela la rend nettement plus petite que NEOWISE, la dernière comète visible à l’œil nu, qui a dépassé la Terre en mars 2020, et Hale-Bopp, qui a balayé en 1997 avec un diamètre d’environ 60 kilomètres (37 miles).
Mais la dernière visite se rapprochera de la Terre, ce qui « pourrait compenser le fait qu’elle n’est pas très grande », a déclaré Biver.
« Nous pourrions également avoir une belle surprise et l’objet pourrait être deux fois plus brillant que prévu », a-t-il ajouté.
On pense que la comète est venue du nuage d’Oort, une vaste sphère théorisée entourant le système solaire qui abrite de mystérieux objets glacés.
La dernière fois que la comète a traversé la Terre, c’était pendant la période du Paléolithique supérieur, lorsque les Néandertaliens parcouraient encore la Terre.
Biver a déclaré qu’il était possible qu’après cette visite, la comète soit « éjectée de manière permanente du système solaire ».
Parmi ceux qui surveilleront de près, il y aura le télescope spatial James Webb. Cependant, il ne prendra pas d’images, mais étudiera plutôt la composition de la comète, a déclaré l’astrophysicien.
Thomas Prince, professeur de physique au California Institute of Technology qui travaille au Zwicky Transient Facility, a déclaré à l’AFP que la proximité de la comète avec la Terre permettait aux télescopes de mesurer plus facilement sa composition « alors que le Soleil bout de ses couches externes ».
Ce « visiteur rare » va « nous donner des informations sur les habitants de notre système solaire bien au-delà des planètes les plus lointaines », a-t-il ajouté.
Prince a déclaré qu’une autre occasion de localiser la comète dans le ciel se présenterait le 10 février, lorsqu’elle passera près de Mars.
[ad_2]
Source link -31