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Les politiciens français ont rendu hommage à Charlie Hebdo du personnel et d’autres victimes des attaques extrémistes de janvier 2015, quelques jours après que la dernière édition de l’hebdomadaire satirique a suscité l’indignation en Iran.
Samedi, le président français Emmanuel Macron a tweeté les noms des 17 victimes de la série d’attentats d’il y a huit ans à Paris et dans ses environs, dont les 12 personnes tuées dans les bureaux du magazine.
« Nous ne vous oublierons jamais », a-t-il écrit, avec un dessin du célèbre dessinateur français Plantu ci-dessous.
La Première ministre Elisabeth Borne a également marqué l’anniversaire des attentats qui ont impliqué un siège meurtrier dans un supermarché casher.
« Face au terrorisme islamiste, la République reste debout », a-t-elle tweeté. « Pour leurs familles, pour nos valeurs, pour notre liberté : nous n’oublions pas. »
Et la ministre de la Culture Rima Abdul Malak a tweeté : « La satire, l’irrévérence, la tradition républicaine des dessins de presse sont intrinsèques à notre démocratie. Nous continuons à les défendre. »
C’était il y a 8 ans. Nous n’oublions pas les victimes de #CharlieHebdo
La satire, l’irrévérence, la tradition républicaine du dessin de presse sont inhérentes à notre démocratie. Nous continuons à les défendre. pic.twitter.com/6XYDTmBr1v
– Rima Abdul Malak (@RimaAbdulMalak) 7 janvier 2023
Les hommages sont intervenus quelques jours après que Téhéran a réagi furieusement aux caricatures se moquant du leadership iranien dans le dernier numéro de Charlie Hebdoparu mercredi.
Le magazine avait invité des caricaturistes à dépeindre le chef suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, dans le contexte de manifestations incessantes contre son régime théocratique, menées notamment par des femmes.
La couverture graphique cherchait à mettre en évidence la lutte pour les droits des femmes, tandis que d’autres étaient sexuellement explicites et insultantes envers M. Khamenei et ses collègues religieux.
De nombreuses caricatures ont souligné l’utilisation par les autorités de la peine capitale comme tactique pour réprimer les manifestations.
En réponse, l’Iran a convoqué l’ambassadeur de France et a appelé le gouvernement à demander des comptes aux « auteurs d’une telle haine ».
Jeudi, il a annoncé la fermeture de l’Institut français de recherche basé à Téhéran.
« La France n’a pas le droit d’insulter le caractère sacré d’autres pays et nations musulmans sous prétexte de liberté d’expression », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani.
Samedi à Paris, le ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin et la maire de la ville Anne Hidalgo faisaient partie des hommes politiques qui ont assisté à une cérémonie dans les anciens bureaux de Charlie Hebdo, dans le 11e arrondissement de la ville.
C’est là que deux hommes armés ont tué le personnel du magazine, dont certains de ses dessinateurs les plus connus.
Quelques mètres plus loin dans la même rue, le lieutenant de police Ahmed Merabet a été abattu par les tueurs alors qu’il tentait d’empêcher leur fuite.
Les hommes armés, qui prétendaient représenter Al-Qaïda dans la péninsule arabique, ont déclaré qu’ils se vengeaient des caricatures satiriques précédentes dans le magazine représentant le prophète Mahomet. Ils ont été tués après deux jours de cavale.
Le lendemain de la Charlie Hebdo attaque, un autre homme armé extrémiste a tué un policier à Montrouge, juste à l’extérieur de Paris. Un jour plus tard, il a tué quatre otages dans un supermarché juif de l’est de Paris.
Il a été abattu alors que la police prenait d’assaut le magasin et libérait les otages restants.
Mis à jour: 08 janvier 2023, 12:33
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