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Le ministère de l’Énergie a déclaré avoir réquisitionné du personnel dans un dépôt en Normandie alors que la confrontation avec le syndicat CGT s’intensifie.
Le gouvernement français a annoncé qu’il ordonnerait aux travailleurs d’un dépôt de carburant d’ExxonMobil de retourner à leurs postes dans le but de sécuriser l’approvisionnement en essence après des grèves de plusieurs semaines qui ont entraîné des pénuries et une montée des tensions sociales.
Le ministère de l’Energie a déclaré mercredi que sa réquisition de personnel au dépôt normand de Gravenchon-Port Jérôme géré par l’entreprise Esso France du géant pétrolier ExxonMobil « commencera aujourd’hui ».
L’État a le pouvoir de réquisitionner les raffineries et de forcer les travailleurs à reprendre leur travail en cas d’urgence, ceux qui refusent s’exposant à des amendes ou à des peines de prison.
Les travailleurs appartenant au syndicat radical de la Confédération générale du travail (CGT) étaient restés en grève à l’usine de Gravenchon-Port Jérôme, située dans le nord de la France, malgré un accord entre la direction et d’autres syndicats sur les salaires.
La CGT a indiqué qu’elle contesterait les avis de réquisition en justice dès qu’elle les aurait reçus.
Les pénuries entraînent des files d’attente sinueuses, le rationnement
Les développements sont survenus après qu’une action revendicative à l’échelle nationale exigeant de fortes augmentations de salaire pour les travailleurs a paralysé un certain nombre de raffineries appartenant à ExxonMobil et à son collègue géant pétrolier TotalEnergies, créant des pénuries d’approvisionnement qui ont été encore exacerbées par des achats de panique.
Les ministres du gouvernement avaient initialement demandé une résolution négociée de la crise, mais ont plus récemment menacé une intervention directe pour rétablir l’approvisionnement après que de longues files d’attente se soient formées devant les stations-service au cours des derniers jours.
Le rationnement a été instauré dans certaines régions, dont les départements des Alpes-Maritimes, du Var et du Vaucluse dans le sud.
La France est actuellement confrontée à une crise du coût de la vie et à une inflation galopante. Pendant ce temps, les entreprises énergétiques ont enregistré des bénéfices exceptionnels, provoquant une colère généralisée et conduisant à des appels pour que les entreprises soient confrontées à une taxe exceptionnelle.
Ces demandes ont été systématiquement refusées par le gouvernement centriste du président Emmanuel Macron.
L’impasse pourrait donner un nouvel élan à une marche prévue par les partis politiques de gauche dimanche contre l’administration Macron.
« J’espère que c’est l’étincelle qui déclenchera une grève générale », a déclaré mercredi à la radio franceinfo Sandrine Rousseau, dirigeante du parti des Verts.
Différend plus large
La CGT a appelé à soutenir son action auprès des travailleurs d’autres secteurs et il y avait des signes mercredi d’un éventuel conflit plus large entre le gouvernement et les syndicats français émergeant.
Un représentant du syndicat français de la Fédération nationale des mines et de l’énergie (FNME) a déclaré à l’agence de presse Reuters que certains travailleurs des centrales nucléaires d’EDF avaient repris leur propre grève pour les salaires, retardant les travaux de maintenance d’au moins cinq réacteurs, dont celui du Bugey.
Viginie Neumayer, la représentante de la FNME, a déclaré que le syndicat avait envoyé un message de soutien aux travailleurs qui menaient une action revendicative dans les raffineries appartenant à ExxonMobil et TotalEnergies.
« La menace de réquisition qui est avant tout un signe de fébrilité gouvernementale n’a jamais démontré son efficacité pour sortir de ce conflit », a déclaré Neumayer.
Elle a ajouté que les grèves dans les centrales d’EDF n’entraîneraient aucune réduction de l’alimentation des réacteurs en activité.
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