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L’UE a annoncé samedi des sanctions supplémentaires contre l’organisation de mercenaires russes Wagner pour « atteintes aux droits de l’homme » en République centrafricaine, au Mali, au Soudan et en Ukraine.
Au total, 11 personnes et sept entités liées au groupe paramilitaire ont été ajoutées à la liste du bloc pour le gel des avoirs et une interdiction de voyager.
Le groupe Wagner lui-même – qui combat dans la guerre de la Russie en Ukraine – a déjà été sanctionné par l’Union européenne en 2021.
Les dernières sanctions supplémentaires ont été décidées « au vu de la dimension internationale et de la gravité des activités du groupe, ainsi que de son impact déstabilisateur sur les pays où il est actif », indique un communiqué du Conseil européen.
« Les activités du groupe Wagner sont une menace pour les populations des pays où ils opèrent et pour l’Union européenne », a déclaré le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell.
Le Conseil européen a déclaré que huit des personnes et les sept entités répertoriées relevaient du régime mondial de sanctions en matière de droits de l’homme de l’UE pour les activités de Wagner en République centrafricaine et au Soudan.
Un individu de Wagner a été soumis à un régime de sanctions de l’UE appliqué spécifiquement au Mali.
Les deux autres personnes de Wagner figuraient sur la liste du régime de sanctions de l’UE punissant la Russie pour sa guerre en Ukraine, qui a également été mis à jour samedi.
Ces deux commandants de Wagner seraient liés à la prise par la Russie de la ville de Soledar en Ukraine en janvier.
Wagner en Afrique
Au Mali, l’UE a sanctionné le chef des forces de Wagner là-bas. Le communiqué indique que les combattants de Wagner au Mali « ont été impliqués dans des actes de violence et de multiples violations des droits de l’homme, y compris des exécutions extrajudiciaires ».
Le Mali est gouverné par une junte qui a forcé l’année dernière la France à retirer les troupes qui y étaient déployées il y a dix ans dans le cadre d’une mission anti-djihadiste.
D’autres personnes répertoriées par l’UE en République centrafricaine étaient des membres de premier plan de Wagner, dont « le conseiller à la sécurité » du président de ce pays, Faustin Archange Touadera.
Wagner a été impliqué en République centrafricaine à l’invitation de Touadera pour réprimer une rébellion, et leur présence a également forcé les troupes françaises à partir l’année dernière.
Les sociétés aurifères et diamantaires liées à Wagner en République centrafricaine et au Soudan ont été frappées par les sanctions de l’UE.
Une radio centrafricaine, Lengo Sengo, a également été mise en examen « pour s’être livrée à des opérations d’influence en ligne au nom de la Russie et du groupe Wagner dans le but de manipuler l’opinion publique ».
(AFP)
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