Affaire Bowie : condamnation à une peine maximale de 24 ans de prison pour le meurtre de Roxlyn Bowie
Dans la ville de Walgett en Nouvelle-Galles du Sud, une des affaires les plus connues est celle de la disparition de Roxlyn Bowie en 1982. Après des années d’investigation, son mari John Bowie a finalement été condamné pour son meurtre à une peine maximale de 24 ans de prison avec possibilité de libération conditionnelle en 2037.
Les faits
La disparition de Roxlyn Bowie a profondément bouleversé sa famille, qui n’a jamais abandonné l’espoir de retrouver sa trace. La découverte de sa mort après tant d’années a été un choc pour ses proches, qui ont enfin pu obtenir justice. La juge Dina Yehia était convaincue que John Bowie avait tué sa femme afin de rechercher une relation sexuelle avec une femme plus jeune, une accusation que Bowie a toujours niée.
Pendant que la juge Yehia prononçait la sentence, Bowie était assis dans la salle d’audience, le visage rouge et une main sur la bouche. Sa sœur Christine Maddocks et sa fille Brenda Boyd se sont effondrées en larmes. Maddocks a déclaré : « Je préférerais avoir 24 ans de Roxlyn que 24 ans d’enfermement de John ». Boyde, qui avait six ans lorsque sa mère a mystérieusement disparu de leur foyer, a passé la majeure partie de sa vie à chercher sa mère.
Les lettres
La lettres « Cher John », écrite de la main de Mme Bowie, indiquait qu’elle quittait son mari et ses enfants. Dans une lettre ultérieure adressée à ses parents, elle a déclaré : « S’il vous plaît, ne soyez pas dur avec John, ce n’était pas de sa faute ». Ce qui laissait penser que Bowie avait contraint sa victime à écrire ces lettres avant de la tuer afin qu’il puisse « affirmer qu’elle l’avait simplement abandonné lui et les enfants » et se rapprocher de sa maîtresse à Sydney.
Le jugement
La Juge Yehia a déclaré que le comportement de Bowie était digne d’indignation. Elle a ajouté qu’il avait brutalement mis fin à la vie de Roxlyn, la laissant sans sépulture et causant une douleur inimaginable à sa famille. Bowie a grandi dans un foyer instable, était souvent témoin de violences physiques entre sa mère et son père, et avait des antécédents d’actes de violence contre les femmes. Il a passé la majeure partie de sa vie en proie à la dépendance à l’alcool et a souffert de plusieurs maux mentaux et physiques.
Conclusion
La condamnation de John Bowie pour le meurtre de Roxlyn Bowie est un rappel poignant de la douleur persistante que les familles de victimes peuvent ressentir pendant des décennies. Cette affaire a également mis en lumière l’importance cruciale des efforts de la police pour résoudre les crimes non résolus et de la justice pour faire face aux criminels qui ont pris des vies. La famille Bowie peut à présent trouver quelque réconfort dans le fait que le coupable a été traduit en justice.
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