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Zurich Le Parlement suisse a par la suite rejeté le plan de sauvetage du Credit Suisse. La décision n’a pas d’incidence sur le rachat mandaté par l’État de la banque de crise par son concurrent UBS. C’est pourtant une défaite, surtout pour la conseillère fédérale libérale Karin Keller-Suter.
Le département financier qu’elle dirige, en collaboration avec la Banque nationale suisse (BNS), a fourni des garanties financières d’un montant de 109 milliards de francs, destinées à protéger UBS contre les risques financiers de la reprise. Celles-ci ont été lancées dimanche il y a près de quatre semaines par la loi d’urgence et sans l’accord du Parlement.
La délégation aux finances, un organe de six personnes mis en place pour faire face à de telles urgences, entre autres, a déjà approuvé l’accord au nom du Parlement. Le fait que les parlementaires refusent désormais rétrospectivement de soutenir le gouvernement pour le plan de sauvetage a donc avant tout une valeur symbolique.
L’opposition à la fusion d’urgence s’est formée tant à droite qu’à gauche de l’échiquier politique. En réponse à la crise bancaire, les Verts et les sociaux-démocrates avaient réclamé des règles plus strictes en matière de supervision bancaire. La petite chambre du parlement a accueilli mercredi les sociaux-démocrates dans cette demande.
Le Conseil des États – la représentation des cantons – avait proposé au Conseil national élu au suffrage direct d’approuver des règles plus strictes en matière de surveillance bancaire. La condition préalable est qu’ils acceptent les garanties de l’État pour la reprise d’urgence du Credit Suisse par UBS.
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Au début, il semblait que les sociaux-démocrates accepteraient cet accord. Mais avant le vote crucial, la conseillère fédérale Keller-Suter, chargée des finances, avait rejeté des exigences de fonds propres plus strictes pour les banques suisses, en référence à l’ensemble international de règles de régulation bancaire Bâle III, qui serait de toute façon amendé.
La faction des sociaux-démocrates (SP) a donc étonnamment voté contre le plan de sauvetage. Le chef du groupe parlementaire SP, Roger Nordmann, a expliqué le comportement de vote au « Tagesanzeiger » comme suit : « Nous ne pouvons pas donner notre accord aux prêts si le Conseil fédéral et le Parlement ne sont pas prêts à faire en sorte qu’une telle chose ne se reproduise plus. »
Pirmin Bischof, membre du parti conservateur Die Mitte au Conseil des États, a déclaré: « Nous sommes d’accord qu’après les événements du 19 mars, nous ne pouvons pas simplement continuer. »
Réglementation bancaire inefficace
Le 19 mars, le sauvetage parrainé par l’État du Credit Suisse a été annoncé par UBS. Bischof a critiqué : « La réglementation ‘too big to fail’ n’a tout simplement pas eu d’effet. Et c’est pourquoi nous devons demander au gouvernement de proposer une loi amendée qui résout ce problème.
Le Parti populaire suisse (UDC) conservateur de droite est également aux prises avec l’accord : le parlementaire UDC Thomas Minder a déclaré : « Nous ne devrions approuver un accord que s’il est assez bon pour la Confédération – pour le moment, cet accord n’est assez bon que pour UBS. « Un « non » n’est pas la fin du monde.
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Le Bundesrat suisse n’est pas un gouvernement de coalition comme en Allemagne, mais un gouvernement proportionnel dans lequel les quatre plus grands partis du pays forment les sept ministres. Ils prennent généralement des décisions par consensus et les représentent uniformément au monde extérieur. Cela confère au Conseil national un rôle central en tant que scène politique – en particulier à l’approche d’élections comme celles qui se déroulent cette année.
Après la session sur l’effondrement de la compagnie aérienne Swissair et sur les mesures de lutte contre la pandémie de corona, le Parlement suisse s’est réuni pour une session extraordinaire pour la troisième fois seulement depuis le début du siècle.
Une enquête auprès d’économistes suisses a révélé que près de la moitié des personnes interrogées ne pensaient pas que le rachat du Credit Suisse par UBS était la meilleure solution et que le renflouement avait nui à la réputation de la Suisse. Selon une enquête de l’institut de recherche politique gfs.bern, une majorité de la population suisse ne soutient pas non plus la prise de contrôle.
Avec du matériel de Reuters
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