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Muharrem Ince, le chef du Parti de la patrie de centre-gauche turc, s’est retiré de l’élection présidentielle du 14 mai, donnant un coup de pouce potentiel au principal adversaire du titulaire Recep Tayyip Erdoğan.
Un candidat à l’élection présidentielle turque a annoncé jeudi qu’il se retirait de la course.
Muharrem Ince, le chef du Parti de la patrie de centre-gauche, était l’un des quatre candidats à l’élection présidentielle du 14 mai.
Cette décision devrait renforcer le principal challenger du président Recep Tayyip Erdoğan.
Ince avait fait l’objet de vives critiques pour avoir divisé les votes de l’Alliance nationale à six, qui s’est unie derrière la candidature du principal chef du parti d’opposition Kemal Kılıçdaroğlu, et pour avoir peut-être forcé la course présidentielle à un second tour.
« Je me retire de la course », a déclaré Ince aux journalistes. « Je fais ça pour mon pays. »
Plusieurs membres du parti d’Ince avaient démissionné ces derniers jours, craignant que sa candidature n’empêche Kılıçdaroğlu de l’emporter face au président Erdoğan, au pouvoir depuis 2003.
Ince avait recueilli environ 8% des voix lorsque sa candidature a été annoncée pour la première fois, mais sa cote de popularité a depuis chuté à environ 2%, selon des sondages d’opinion.
Ince, cependant, a déclaré que le Parti de la patrie, qu’il a formé en 2021, se présenterait toujours aux élections législatives, et il a appelé à voter pour le parti « de chaque foyer ».
L’ancien professeur de physique de 58 ans dont le nom figurera encore sur le scrutin de dimanche s’était déjà présenté contre Erdoğan aux élections présidentielles de 2018 sous le ticket du principal parti d’opposition de Kılıçdaroğlu, le CHP.
Il avait recueilli environ 30% des voix mais s’est ensuite séparé du parti.
La dernière enquête d’opinion rendue publique jeudi par le réputé institut Konda créditait Kılıçdaroğlu, 74 ans, de 49,3% d’intentions de vote au premier tour, contre 43,7% pour Erdoğan et 2,2% pour Ince.
Le troisième candidat encore en lice, Sinan Ogan, est crédité de 4,8% des suffrages.
Selon un sondage réalisé les 9 et 10 mai par l’Institut Metropoll, près de 50 % des partisans de Muharrem Ince déplaceront leur vote vers Kılıçdaroğlu, contre moins d’un quart en faveur du président Erdoğan.
« Mon appel tient toujours. Mettons de côté les vieilles rancunes », a tweeté Kılıçdaroğlu jeudi, appelant Muharrem Ince à rejoindre sa coalition.
« Son retrait est incompréhensible. Honnêtement, je suis triste », a déclaré Erdoğan lors d’un rassemblement dans la province d’Ankara.
« Continuons (…) Ce qui compte, c’est la décision de mon peuple », a ajouté le chef de l’Etat de 69 ans, qui va faire face à son élection la plus incertaine depuis sa prise de fonction dimanche.
Promesses de campagne
Erdoğan, dont la popularité a été écornée par la crise économique qui a frappé la Turquie, a promis jeudi de doubler les salaires des fonctionnaires, après avoir initialement promis mardi une augmentation de 45 %.
Kılıçdaroğlu promet un retour à la démocratie et une lutte à grande échelle contre l’inflation, qui dépasse toujours les 40% en Turquie.
Outre le soutien de sa coalition, le candidat a obtenu le soutien du Parti démocratique du peuple (HDP), principal parti pro-kurde du pays et troisième force politique.
Dans la ville conservatrice de Sivas, Kılıçdaroğlu a promis jeudi qu’il protégerait les droits de tous les Turcs.
Les 64,1 millions d’électeurs du pays renouvelleront simultanément leur parlement dimanche, où le président Erdoğan et ses alliés jouissent d’une majorité.
Près de 1,7 million de Turcs ont déjà voté depuis l’étranger, selon les chiffres du Haut Comité électoral turc.
« Nous avons atteint un taux de participation record à l’étranger par rapport aux élections précédentes », a déclaré le vice-ministre turc des Affaires étrangères, Yasin Ekrem Serim.
Il y a cinq ans, les Turcs de l’étranger, qui représentent environ 5 % de l’électorat, votaient à près de 60 % pour Recep Tayyip Erdoğan, contre 52,6 % pour l’ensemble des Turcs.