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Le candidat d’extrême droite, Sinan Oğan, est devenu une sorte de « faiseur de rois » lors de l’élection présidentielle turque. Ses 2,8 millions d’électeurs pourraient avoir le pouvoir de départager le sortant Recep Tayyip Erdoğan et son rival Kemal Kılıçdaroğlu.
Le candidat d’extrême droite Sinan Oğan s’est positionné comme un « faiseur de rois » entre les tours de l’élection présidentielle turque. Il pourrait faire pencher la balance du côté du président sortant, Recep Tayyip Erdoğan ou de son rival Kemal Kılıçdaroğlu alors qu’il n’a obtenu que 5% des voix au premier tour.
Kılıçdaroğlu a depuis multiplié les appels pour que le candidat nationaliste se range du côté et a reviré sa position sur l’immigration – notamment sur les 3,7 millions de réfugiés syriens en Turquie – malgré une focalisation antérieure sur la lutte contre la corruption et la défense des droits de l’homme.
« C’est une forme d’incohérence », a déclaré à Euronews Sinan Ciddi, politologue spécialiste de la Turquie et chercheur au sein du groupe de réflexion de la Fondation pour la défense des démocraties (FDD).
« Pendant des mois, ils ont parlé d’inclusion, d’inclusivité, de différence. […] Et voilà, en l’espace d’une dizaine de jours, le candidat du CHP [Kemal Kılıçdaroğlu] et le parti a viré brusquement à droite. »
Sans succès, depuis le début de la semaine, Oğan s’est prononcé en faveur d’Erdoğan.
Pourtant, lors de précédents discours, il s’était opposé à de nombreuses reprises au président Erdoğan, le candidat d’extrême droite avait par exemple tenté de renverser la direction de son ancien parti, le MHP, pour protester contre son ralliement à Erdogan en 2016.
Il en vint même aux coups avec plusieurs membres de l’AKP dans l’ensemble de l’Assemblée nationale turque.
Les électeurs d’extrême droite soutiendront-ils Erdogan ?
Oğan représente l’Alliance des ultranationalistes (ATA), un groupe qui s’est séparé après sa défaite au premier tour.
L’autre figure forte du mouvement, Ümit Özdağ, s’est rangé du côté de l’opposition. Certains ont comparé Özdağ à la candidate de l’opposition d’extrême droite française, Marie le Pen.
Cependant, il serait simpliste de penser que les électeurs suivront simplement l’un ou l’autre, a expliqué Ciddi.
« Nous sommes en territoire inconnu. Nous n’avons jamais vu la dynamique politique d’un second tour.
« Donc, j’ai l’impression qu’on surestime peut-être la valeur de ces deux petits partis de droite […] Je pense qu’il s’agira plutôt de savoir comment les électeurs répondront à cette question : ‘Qui voulons-nous comme leader ? Erdoğan ou Kılıçdaroğlu ?' »
Quel que soit le résultat final de ce dimanche, l’extrême droite aura, en tout cas, réussi à imposer sa politique dure jusqu’à la fin de la campagne.