Customize this title in frenchLa Cour d’appel de Bucarest décide que l’ancien président Iliescu sera jugé dans l’affaire de la Révolution de 1990

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La Cour d’appel de Bucarest a ordonné mercredi l’ouverture du procès de l’affaire de la Révolution, dans laquelle l’ancien président Ion Iliescu et deux autres anciens responsables ont été accusés d’avoir commis des crimes contre l’humanité.

Après plusieurs reports, le tribunal a rejeté toutes les exceptions et demandes soulevées par les avocats d’Iliescu, et la légalité de l’acte d’accusation établi par les procureurs a été établie.

La décision n’est pas définitive et peut être contestée dans les trois jours suivant la communication.

Dans la première phase, Iliescu a été jugé par le parquet militaire en juin 2017. L’ancien président et 13 autres responsables avaient été condamnés à être jugés pour crimes contre l’humanité en relation avec la répression d’une manifestation à Bucarest en 1990.

Quatre personnes ont été tuées après qu’Iliescu ait appelé des dizaines de milliers de mineurs brandissant des gourdins pour aider la police à réprimer la manifestation, quelques mois seulement après l’exécution du dictateur communiste Nicolae Ceaușescu en décembre 1989.

Outre les quatre morts, 1 380 autres ont été blessés et 1 250 ont été arrêtés, selon l’acte d’accusation.

En novembre 2021, le dossier a été renvoyé au parquet par les juges de la Cour suprême (ICCJ), invoquant des irrégularités dans l’acte d’accusation.

La Cour suprême a alors décidé d’exclure du dossier des poursuites pénales plusieurs éléments de preuve.

En août 2022, l’ancienne procureure générale Gabriela Scutea a annoncé que l’affaire de la révolution était renvoyée devant la Cour suprême après que les procureurs militaires ont réévalué l’acte d’accusation.

Après six mois, la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé qu’elle n’était pas compétente pour juger l’affaire, car Ion Iliescu n’était pas chef de l’État le 22 décembre 1989, mais simplement membre du Conseil du FSN, et a transféré le affaire devant la Cour d’appel de Bucarest.

(Cătălina Mihai | Euractiv.ro)

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