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La décision de la Roumanie de limiter les paiements en espèces pour les particuliers et les entreprises, qui entrera en vigueur samedi, a suscité une controverse au sein de la coalition gouvernementale, les dirigeants critiquant ses mesures fiscales.
Les nouvelles règles imposent des limites de paiement quotidiennes en espèces de 10 000 lei (2 000 €) et 5 000 lei (1 000 €) pour les particuliers et les commerçants. Les tickets de caisse des magasins Cash&Carry sont plafonnés à 2 000 lei (400 €) par personne et par transaction.
Lundi, le président du Parti national libéral, Nicolae Ciucă, s’est déclaré opposé à cette mesure. « La coalition gouvernementale a pris cette décision pour réduire l’évasion fiscale ». Cependant, « le citoyen ordinaire, concerné par cette mesure, ne contribue pas à cette évasion », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre Marcel Ciolacu s’est également distancié de cette mesure, affirmant que la proposition découlait des recommandations des experts fiscaux.
« Nous avons la plus grande évasion fiscale d’Europe. Nous en parlons, mais nous ne faisons rien», a-t-il expliqué la décision de la direction de la coalition d’accepter la proposition à l’unanimité.
Lundi, Ciolacu a rencontré les représentants des banques et il prévoit d’avoir des entretiens avec les petites et moyennes entreprises pour discuter d’une éventuelle révision de la décision.
« Nous ne renonçons pas aux paiements en espèces, mais nous ne voulons pas causer de problèmes aux petits entrepreneurs », a-t-il déclaré.
Les avis des économistes sur cette mesure sont partagés.
L’analyste économique Dragoș Cabat a déclaré à RFI que cette limitation est une méthode pour lutter contre l’évasion fiscale. « Les paiements en espèces sont des paiements qui peuvent cacher de l’argent noir, et c’est ainsi que se fait le blanchiment d’argent ».
Gabriel Biriș, ancien secrétaire d’État au ministère des Finances, est d’accord avec cette mesure. « Les paiements en espèces sont considérablement réduits pour tenter de réduire l’évasion fiscale ».
La Roumanie présente le plus grand déficit de collecte de TVA de l’UE, quatre fois supérieur à la moyenne de l’UE, mais limiter les paiements en espèces n’est pas une pratique courante dans les pays voisins où les taux d’évasion sont plus faibles, affirme l’économiste Bogdan Glăvan.
(Cătălina Mihai | Euractiv.ro)