Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Appuyez sur play pour écouter cet article Exprimé par l’intelligence artificielle. Notre newsletter quotidienne sur les enjeux de lobbying et de transparence en France. Par AURORE GORIUS Avec ALEXANDRE LÉCHENET et ÉLISA BRAUN Infos, tuyaux et mini-drames à partager ? Écrivez à Océane Herrero, Aurore Gorius, Alexandre Léchenet et Paul de Villepin | Voir dans votre navigateur — Sus au Black Friday : Béchu tient bon malgré les critiques. — Les états généraux de l’information hackés par des députés. — À la source de l’influence marocaine au Parlement européen. Bonjour à toutes et à tous, ami lecteur rassure-toi, les tickets-restaurant pourront toujours servir à payer pâtes, riz, œufs et autres denrées alimentaires — mêmes celles pas directement consommables — au supermarché. Ce régime dérogatoire, qui devait expirer au 31 décembre, devrait bien être prolongé pendant toute l’année 2024, après le large vote positif des députés hier, et en attendant celui des sénateurs. Ils mangent des nouilles. L’inflation, qui reste élevée, a sans (aucun) doute aidé les 5,4 millions de salariés concernés à conserver cet avantage en caisse. Et ce, malgré les protestations de Thierry Marx, le patron de l’Union des métiers et de l’industrie de l’hôtellerie, qui avait chiffré le manque à gagner pour les restaurateurs à 200 millions d’euros. ANTIPUB. Pour le Black Friday, une polémique à prix cassé. La campagne de com’ de l’Ademe, sortie il y a dix jours, qui met en scène des «dévendeurs» prénant la déconsommation, est au centre de l’attention politico-économique. Son patron Sylvain Waserman n’en revient lui-même-pas : « Je savais qu’elle ferait parler d’elle, mais à ce point… ». Car après un premier communiqué repéré dès mardi par votre infolettre, les associations de commerçants réclament à nouveau sa suspension. Sus aux haillons. L’Alliance du Commerce, l’Union des industries textiles et l’Union française des industries mode et habillement concentrent leur tir contre le spot consacré au polo. « Ne rien acheter, c’est tuer l’emploi, tuer le commerce physique, tuer la mode ! », s’énervent les lobbies de la garde-robe. Ils regrettent que la réclamation ne présente aucune alternative à l’achat, lorsque les autres promettent la réparation, la localisation ou le reconditionnement. Ils sont aussi contre : Bruno Le Maire un regret une campagne « maladroite » et préfère « l’incitation à la culpabilisation ». Le spot est « regrettable » selon Patrick Martin, patron du Medef, qui exige que les acteurs économiques soient consultés avant ce type de campagnes. Emmanuel Macron y voit carrément « une connerie », rapporteur nos collègues de Playbook. Ils sont pour : Le Mouvement Impact France estime que la campagne « est une sensibilisation nécessaire pour transformer notre modèle ». Le WWF applaudit également. «Aucun des taches ne sera retiré», assumait hier Christophe Béchu. Le ministre de la Transition écologique, qui a validé l’ensemble de la campagne, a rappelé qu’elle ne représentait que 0,2% du temps d’antenne publicitaire au milieu d’un océan d’incitations à la consommation. Peut-être aurait-il fallu cibler plutôt les plateformes en lignes que les boutiques physiques, at-il concédé. Tout en aggravant son cas le même jour dans une tribune, où il dit non au Black Friday et oui à un Green Friday. La prédiction de votre infolettre : le clip au polo va être retiré, et tout le monde se dira victorieux. REVUE GÉNÉRALE. Sauf changement à la dernière minute, la ministre de la Culture sera auditionnée mardi 5 décembre par le groupe de travail consacré aux médias et à l’information, lancé cette semaine par une trentaine de députés de la majorité. Une initiative qui se veut complémentaire des états généraux de l’information (EGI). À la marge. Par souci « d’indépendance », le comité de pilotage des EGI n’a pas prévu d’asseoir les parlementaires autour de la table des discussions. Une « anomalie, alors même que les états généraux doivent aboutir à une traduction concrète dans la loi sur laquelle nous aurons à débattre et voter », selon Jérémie Patrier-Leitus (Horizons). Rima Abdul-Malak une confirmée qu’elle souhaitait bien légiférer dans la foulée pour « renforcer le droit des Français à une information fiable et de qualité », lors d’une conférencemercredi, au festival Médias en Seine. En supplément. Le groupe autogéré par les députés veut rendre « un livre blanc au printemps pour alimenter la réflexion, avant le bouclage des EGI en juin », explique Laurent Esquent-Goxes (Modem). Avec les moyens du bord : la logistique est assurée par les collab’ des députés, sans le soutien d’administrateur de l’Assemblée. Ligne éditoriale. Cette production a même failli être transpartisane : la députée écolo Sophie Taillé-Polian, codépositaire, en septembre, avec plusieurs députés de la majorité, d’une proposition de loi sur la liberté éditoriale des médias — on vous le racontait ici — devait être de la fête. Les « clivages politiques » ont eu raison de cette initiative. Au sein de la majorité, on insistait sur la difficulté à dialoguer avec certaines composantes de la Nupes portant « des visions très différentes » des évolutions nécessaires pour garantir l’indépendance des médias. MERCATO À LCP. En poste depuis 2018, Bertrand Delais a annoncé hier aux salariés de la chaîne LCP-Assemblée nationale ne pas se représenter pour un troisième mandat de président-directeur général, a informé Paris Influ. La place est donc pleinement libre pour l’arrivée d’un nouveau ou d’une nouvelle PDG, qui sera désignée par les députés à l’issue d’un appel à candidatures. Entrée en fonction prévue en juin 2024. DOIGTS PAS DANS LA PRISE. Les fournisseurs électriques alternatifs s’agacent de l’accord trouvé entre le gouvernement et son entreprise historique. «Cet accord porte le risque d’un renforcement de la position dominante d’EDF», s’inquiète par exemple Engie, en réponse à la consultation lancée cette semaine. L’entreprise gazière propose de séparer « strictement » les activités de producteur et de fournisseur d’EDF. Ouverture ? Agnès Pannier-Runacher déclare la semaine dernière qu’elle attendait que « les industriels et les fournisseurs rentrent en négociation ». [avec EDF] pour conclure ces contrats [à long terme]». Fermeture ! EDF n’entend pas de cette oreille. « Les fournisseurs alternatifs n’auront pas accès à des contrats à long terme », a confirmé mardi Marc Benayoun, son directeur exécutif, chargé du pôle client, services et territoires, les renvoyant plutôt vers des contrats à moyen terme. Hors du jeu. S’ils sont exclus de tels contrats, la crainte de ces fournisseurs alternatifs est de ne plus avoir suffisamment de marge pour proposer des prix intéressants aux entreprises. EDF considère « ses grands clients industriels comme une chasse gardée », regrette Géry Lecerf, président de l’Afieg, qui rassemble des firmes énergétiques concurrentes. La consultation se terminera le 20 décembre et permettra d’ajuster le dispositif. Certains acteurs espèrent des garde-fous suffisamment forts, au risque de voir la Commission européenne y mettre son nez. AVANT LE QATARGATE, UN MAROCGATE. C’est ce qui ressort des premiers rapports de l’enquête belge qui a secoué le Parlement européen en décembre dernier, dans lesquels mes collègues Elisa Braun et Barbara Moens sont allées se sous-marines pendant de nombreuses heures pour vous livrer cette enquête sur l’influence. marocaine au cœur du pouvoir européen. Suppression du nom. Les services secrets belges, alertés par des confrères d’un pays européen allié, se sont mis à fouiner après avoir aperçu qu’un eurodéputé italien, Andrea Cozzolino, et un ex-eurodéputé, Pier Antonio Panzeri, avaient rencontré le puissant maître. l’espion marocain Yassine Mansouri par l’implication du diplomate franco-marocain Abderrahim Atmoun à des fins « d’ingérence ». Droit de rép. Panzeri a reconnu auprès de la police avoir touché près de 50 000 euros par an depuis 2019, principalement pour tuer les résolutions contraires aux intérêts du royaume chérifien. Cozzolino, Atmoun et l’ambassade du Maroc n’ont pas souhaité faire de commentaire. Un plus tard, il apparaît qu’Atmoun a quitté précipitamment son ambassade en Pologne, où il aurait pu être arrêté si les autorités belges l’avaient souhaité puisqu’elles ont bien rempli toute la paperasse… avant de brusquement — et mystérieusement — changer d’avis, nous apprend Elisa. — Les étonnantes subventions accordées aux chasseurs au nom de la biodiversité (Franceinfo) — Proximité, dialogue et carnet de chèques : la méthode Castex pour redresser la RATP (Le Figaro) — Le Qatar, acteur clé dans les discussions entre Israël et le Hamas (Le Monde) L’ancienne vice-présidente du Sénat Bariza Khiari prend la tête de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones…
Source link -57