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Cette décision tactique permettra au parti Droit et Justice de conserver le pouvoir un peu plus longtemps et de procéder à davantage de nominations dans les organes de l’État.
À l’issue des élections nationales d’octobre, le président polonais prête serment à Mateusz Morawiecki, qui occupe le poste de Premier ministre depuis fin 2017.
Selon la constitution, Morawiecki aura 14 jours pour tenter de construire une coalition capable d’obtenir une majorité de soutien au parlement.
Mais cela ressemble à une cause perdue ; son parti nationaliste et conservateur Droit et Justice n’a aucun partenaire de coalition après avoir perdu sa majorité parlementaire et aucun autre parti ne souhaite rejoindre son gouvernement.
Morawiecki dit qu’il essaie de trouver des partenaires avec lesquels gouverner, mais il estime lui-même ses chances à « dix pour cent, voire moins ».
Les critiques ont dénoncé la décision de faire appel à un gouvernement sans aucune chance apparente d’obtenir le soutien parlementaire, la qualifiant d’acte de théâtre politique désespéré.
Ils soulignent que le parti sortant profite de ce temps pour procéder à davantage de nominations afin d’étendre son influence sur les organes de l’État, même après avoir renoncé aux rênes du gouvernement.
Ces derniers jours, des loyalistes ont été nommés à la tête de l’organisme de contrôle de l’État et de l’autorité de surveillance financière.
Après huit ans au pouvoir, le parti Droit et Justice – avec lequel Duda est politiquement aligné – a remporté le plus de voix lors des élections. Mais il a perdu sa majorité parlementaire, obtenant seulement 194 sièges sur les 460 sièges de la chambre basse du Parlement, le Sejm.
Le pouvoir passe désormais, quoique lentement, à trois partis pro-Union européenne qui se sont présentés sur des scrutins séparés mais ont promis de travailler ensemble.
Ils ont obtenu ensemble une majorité parlementaire de 248 sièges et dirigent déjà les travaux du Parlement.
Leur candidat au poste de Premier ministre est Donald Tusk, qui a occupé ce poste de 2007 à 2014 avant de devenir président du Conseil européen pendant cinq ans.
Il est en passe de redevenir Premier ministre après la fin du mandat de Morawiecki, le 11 décembre.