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Un porte-parole du gouvernement israélien a qualifié ces allégations de « scandaleuses et fausses ».
Philippe Lazzarini, commissaire général de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, a déclaré qu’Israël semble tenter de vider Gaza de sa population palestinienne par le biais de son offensive militaire et de ses ordres d’évacuation.
« Les développements auxquels nous assistons témoignent de tentatives visant à déplacer les Palestiniens vers l’Égypte, qu’ils y restent ou qu’ils soient réinstallés ailleurs », a-t-il écrit dans le Los Angeles Times.
Dimanche, le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi a également accusé Israël d’être « déterminé » à pousser les Palestiniens hors de Gaza.
« Nous assistons à un effort systématique, qui semble vider Gaza de sa population », a-t-il déclaré lors d’une conférence à Doha, au Qatar.
Eylon Levy, porte-parole du gouvernement israélien, a qualifié ces allégations de « scandaleuses et fausses ».
Israël a déclaré qu’il était prêt à se battre pendant des mois, voire plus, pour vaincre les dirigeants du Hamas à Gaza, alors que son offensive terrestre s’intensifie avec davantage de frappes aériennes et de tirs d’artillerie.
Lundi, l’armée israélienne a annoncé que 101 soldats avaient été tués jusqu’à présent lors de l’offensive militaire qui a débuté le 27 octobre.
Le Qatar, qui a joué un rôle de médiateur clé entre les parties belligérantes, affirme que les efforts visant à arrêter la guerre et à libérer tous les otages se poursuivront, mais que la volonté de discuter d’un cessez-le-feu s’estompe.
Israël fait face à l’indignation internationale après que son offensive militaire a tué plus de 17 700 Palestiniens à Gaza, dont environ deux tiers de femmes et d’enfants, selon le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas.
Environ 90 % des 2,3 millions d’habitants de Gaza ont été déplacés à l’intérieur du territoire assiégé, où les agences de l’ONU affirment qu’il n’y a aucun endroit sûr où fuir.
Avec seulement une aide humanitaire au compte-goutte qui parvient à une petite partie de Gaza, les habitants sont confrontés à de graves pénuries de nourriture, d’eau et d’autres biens de première nécessité.
La dernière flambée de violence a été déclenchée par le raid meurtrier du Hamas le 7 octobre, qui a tué 1 200 personnes dans le sud d’Israël.