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Le responsable de la criminalité financière et économique chez Rabobank déclare à Hannah Brown de The Big Question : « Derrière la criminalité financière, il y a la criminalité – la toxicomanie, le financement du terrorisme et l’esclavage moderne. Et cet argent doit entrer dans le système.
La grande question est une série d’Euronews Business dans laquelle nous rencontrons des leaders et des experts du secteur pour discuter de certains des sujets les plus importants à l’ordre du jour d’aujourd’hui. Dans cet épisode, Hannah Brown a rencontré Philippe Vollot, directeur de la criminalité financière et économique chez Rabobank, pour discuter de l’impact de la guerre en Ukraine sur la lutte contre la criminalité financière.
Saviez-vous qu’entre 800 milliards et deux mille milliards d’euros d’argent sale circulent dans le monde ?
La criminalité financière ne se limite pas à quelqu’un qui escroque une grande banque pour lui soutirer un peu d’argent, elle finance la criminalité des gangs, le trafic de drogue et d’êtres humains, le terrorisme et l’esclavage moderne.
« Lutter contre la criminalité financière signifie donc fondamentalement lutter contre la criminalité.
« C’est pourquoi pour moi c’est un métier important car on peut avoir un impact positif sur la société si on fait bien son travail », explique Philippe Vollot à Euronews.
Comment les banques identifient-elles la criminalité financière ?
Croyez-le ou non, les banques contrôlent chaque transaction effectuée sur les comptes détenus auprès d’elles.
À Rabobank aux Pays-Bas, cela représente environ 4 milliards de transactions par an.
« Bien sûr, je n’ai pas des milliers et des milliers de personnes qui font cela manuellement : nous avons des systèmes », explique Philippe.
« Nous avons ce que nous appelons des scénarios algorithmiques qui détectent en réalité certains modèles. »
Le plus souvent, une activité signalée par le système est parfaitement explicable lorsqu’elle est évaluée par des enquêteurs humains.
Cependant, tout ce qui est plus suspect fait l’objet d’une enquête plus détaillée et est transmis à une unité de renseignement financier (CRF) – un département gouvernemental chargé d’enquêter et d’intensifier les actions contre la criminalité financière.
« C’est une aiguille dans une botte de foin, mais ce qui m’anime vraiment quand je me réveille le matin, quand je prends mon premier café, c’est effectivement ‘Bon, qu’est-ce que je peux faire pour être plus efficace ?’ », ajoute Philippe.
Philippe Vollot est un expert reconnu en matière de criminalité financière en Europe et a été recruté par plusieurs banques dans le passé pour résoudre des problèmes majeurs de criminalité.
Il travaille avec une équipe de spécialistes hautement qualifiés pour identifier une variété de comportements criminels délicats et uniques. Selon Philippe, l’un des grands défis est d’être le plus efficace possible, sans déranger les 99% de leurs bons clients.
« Même si nous ne sommes pas des forces de l’ordre et que je ne saurai jamais si cette entité est un criminel, je n’ai pas ces moyens pour le savoir. J’ai des cas où je sais qu’ils ont été utiles », explique Philippe.
« Vous découvrez qu’en fait, il y a eu des mouvements de trésorerie et que de l’argent a été utilisé pour louer un entrepôt quelque part. Et puis vous pensez : « Oh, cela pourrait être utile aux forces de l’ordre d’être au courant de cela ».
« Et puis, bien sûr, le moment heureux, c’est quand un an plus tard, on retrouve dans la presse des noms et on voit que les gens est allé en prison.»
Quel est le rapport entre l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la criminalité financière ?
En plus de lutter contre les formes classiques de criminalité financière telles que blanchiment d’argent et la fraude, les banques doivent également s’assurer que les transactions transitant par leurs comptes ne contreviennent pas aux sanctions.
Les sanctions ne sont pas une nouveauté pour les banques mais depuis que la Russie a envahi l’Ukraine en février 2022, comme la décrit Philippe, un «tsunami de sanctions» ont été intentées contre des individus, des entreprises et des régions.
Philippe raconte à The Big Question que la Russie est désormais le pays le plus sanctionné au monde. Avec plus de 12 000 sanctions en vigueur, le pays a plus de sanctions à son encontre que la Corée du Nord et l’Iran réunis.
Lorsque les sanctions ont été imposées, les transactions ont été ralenties car les banques ont dû procéder à des contrôles plus approfondis pour savoir où se trouvaient les transactions. l’argent venait et allait.
Dans plusieurs cas, des entreprises d’un pays tiers ont été utilisées comme façade pour tenter de contourner les sanctions.
« Au cours des premières semaines de toutes ces sanctions imposées à la Russie, je n’ai jamais eu autant de clients qui m’appelaient ou m’envoyaient des e-mails. [to thank me] parce qu’en fait nous les avons protégés, certains clients je n’avais même pas réalisé qu’ils violaient les sanctions», révèle Philippe.
Comment l’Europe peut-elle mieux lutter contre la criminalité financière ?
« Les criminels n’ouvrent pas un compte dans une banque », déplore Philippe.
« Les organisations criminelles sont extrêmement intelligentes et essaieront toujours de trouver des moyens de pénétrer dans le système financier. »
Avec courant Règles RGPDles banques ne sont pas autorisées à partager entre elles des informations sur les titulaires de comptes suspects.
« Disons que j’identifie un client qui, à mon avis, dépasse mon appétit pour le risque, et que je l’expulse de la banque. Il peut ouvrir un compte dans la banque devant le mien, et je ne peux pas appeler mon homologue dans cette banque et lui dire « Faites attention avec ce type ». »
Philippe espère un développement de partenariats public-privé qui permettront le partage de données anonymisées pour aider à identifier des modèles d’activités criminelles. Tout en continuant à protéger les bons clients.
Regardez l’épisode complet ci-dessus pour en savoir plus sur la lutte contre la criminalité financière.
Journaliste •Hannah Brown
Editeur de vidéo • Joanna Adhem