Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
En février 2024, la France a exporté pour 50,3 milliards d’euros de marchandises, tandis que ses importations se sont élevées à 56,3 milliards d’euros, ce qui équivaut à un déficit commercial de 6 milliards d’euros.
Essentiellement, un pays qui importe plus de biens et de services qu’il n’en exporte en termes de valeur a un déficit commercial ou une balance commerciale négative. À l’inverse, un pays qui exporte plus de biens et de services qu’il n’en importe a un excédent commercial ou une balance commerciale positive.
Les dernières données de l’Office français des statistiques surviennent après que la Bank of America a mis en garde contre d’inévitables procédures de déficit excessif pour la France – et d’autres.
« Beaucoup de mesures fiscales font actuellement leur retour en Europe, la France et l’Italie étant particulièrement sur le radar du marché », a noté Bank of America dans un récent rapport.
Juste avant Pâques, la France a annoncé un déficit budgétaire de 5,6 % pour 2023, en grande partie dû à des recettes plus faibles que prévu, ce qui devrait pousser la trajectoire de la dette du pays par rapport au PIB à la hausse.
Qu’est-ce que la procédure de déficit excessif ?
Comme l’explique analyste de marché Piero Cingari pour Euronewsla procédure de déficit excessif oblige les États membres à modifier les niveaux de déficit et/ou d’endettement importants, comme le prescrit l’article 126 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
La procédure peut être engagée par la Commission européenne si un pays a dépassé ou risque de dépasser le seuil de déficit de 3 % du PIB, ou s’il enfreint la règle de la dette en maintenant un niveau de dette publique supérieur à 60 % du PIB qui n’est pas diminuant à un rythme satisfaisant.
Cependant, une procédure de déficit excessif pour la France et d’autres États membres « est désormais presque inévitable », selon Bank of America. Cela nécessiterait un suivi et une mise en œuvre plus rigoureux des efforts de consolidation à partir de 2025.
Une fois la procédure déclenchée, a expliqué Cingari, la France devra entreprendre une correction budgétaire régulière d’au moins 0,5 point de pourcentage par an en termes structurels à partir de 2025, selon les calculs de l’économiste de Bank of America, Ruben Segura-Cayuela.
« Le risque demeure que les pays soient contraints à de fortes corrections budgétaires et à des politiques budgétaires structurellement strictes, ce qui pourrait entraver la croissance économique à venir », a ajouté Cingari.