Francisco et Martim Costa, jeunes talents du handball portugais, se préparent pour un quart de finale historique contre l’Allemagne. Dans une interview, ils évoquent leur dynamique sur le terrain, leur cohésion d’équipe et leur désir de dépasser les attentes. Bien qu’ils jouent ensemble, ils envisagent un futur où leurs chemins pourraient diverger. Leurs motivations sont également personnelles, rendant hommage à leur mentor décédé, Alfredo Quintana, et affirmant leur engagement à donner le meilleur d’eux-mêmes.
À seulement 19 et 22 ans, Francisco et Martim Costa sont déjà considérés comme les visages emblématiques du handball portugais. Ils se préparent avec détermination et assurance pour le quart de finale de ce mercredi soir à 20h30.
Dans cette interview, les rôles des frères sont quelque peu inversés par rapport à leur dynamique sur le terrain. ‘Martim maîtrise mieux l’anglais, mais je fais de mon mieux’, plaisante Francisco en discutant de ce match historique pour le handball portugais.
Pour Francisco, la clé de la victoire réside dans l’état d’esprit : ‘Il est essentiel de ne pas avoir peur, de rester fort et concentré. Le Portugal n’a jamais atteint les quarts de finale, mais nous sommes prêts à écrire notre propre histoire. Nous avons déjà surmonté la Suède, la Norvège et l’Espagne. Même si nous sommes un petit pays, nos rêves sont grands.’
La force réside dans notre cohésion
Martim Costa aborde la mission avec la même ferveur : ‘C’est incroyable d’être en quart de finale, mais nous aspirons à plus. C’est un défi, mais je crois que nous pouvons vaincre l’Allemagne. Notre défense est solide, nous sommes performants depuis l’arrière, au cercle et sur les ailes. Nos gardiens sont également excellents, mais le facteur le plus essentiel est sans doute notre esprit d’équipe.’
Le lien le plus fort de cette équipe est sans aucun doute le duo de frères. Ils ne jouent pas seulement ensemble en sélection nationale, mais également pour le club de Sporting Lisbonne, où ils se distinguent en Ligue des champions. De plus, ils sont entraînés par leur père, Ricardo Costa, au sein du club.
Des chemins qui peuvent diverger
Les frères envisagent-ils un futur où l’un d’eux pourrait rejoindre un grand club européen ? Leur réponse est affirmative. Francisco partage : ‘J’adore jouer avec Martim, chaque moment sur le terrain à ses côtés est précieux. Il comprend toujours mes mouvements et les meilleures décisions à prendre. Mais, bien sûr, nos chemins pourraient un jour se séparer.’
Martim ajoute : ‘J’apprécie prendre des responsabilités pour lui ; jouer ensemble est quelque chose de vraiment spécial. Je connais chaque aspect de sa personnalité. L’avenir est incertain, mais pour l’instant, nous aimons être ensemble ici et au club.’
Compétition fraternelle à l’entraînement
Les rivalités entre frères ne manquent pas. Kiko rit et déclare : ‘Je veux toujours gagner dans chaque entraînement.’ Martim acquiesce, et ensemble, ils expliquent ce qui les pousse à exceller.
Francisco retrousse son sweat, révélant un tatouage sur son avant-bras gauche. On y lit les initiales ‘A Q’, celles de son mentor décédé, la légende des gardiens portugais, Alfredo Quintana. Kiko explique : ‘Il est toujours avec nous à chaque match, nous jouons pour lui. Nous voulons continuer l’histoire qu’il a commencée avec nous.’
Un objectif personnel à atteindre
Martim évoque également son lien fort avec son idole disparue, partageant une motivation personnelle : ‘À la fin de ma carrière, je souhaite pouvoir affirmer que j’ai donné le meilleur de moi-même.’ Cet engagement s’applique également au match de mercredi soir contre l’Allemagne.