Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsWorsque l’architecte d’intérieur Stéphan Bidoux a visité pour la première fois son appartement du 10e arrondissement de Paris il y a plus de dix ans, il n’était pas occupé depuis des années. « C’était plus ou moins comme s’il avait été abandonné », se souvient-il. « Il était dans un état désastreux, complètement détruit, avec beaucoup de choses cassées. » Au niveau inférieur se trouvaient trois petites pièces séparées, qui n’avaient aucun lien avec le grenier supérieur. Pour apercevoir ce dernier, Bidoux a dû passer la tête par une trappe aménagée dans le plafond du palier communal de l’immeuble.À l’époque, Bidoux venait tout juste de se lancer dans une carrière dans l’aménagement d’intérieur (il avait auparavant travaillé dans le marketing et la publicité) et son travail était en grande partie architectural. Il a réuni les deux étages, insérant entre les deux un escalier en acier d’une géométrie saisissante. Il a également ouvert presque complètement l’espace. « J’aime quand il y a le moins de contraintes possible », dit-il. « C’est pourquoi je n’ai installé ni main courante dans les escaliers, ni garde-corps au niveau de la mezzanine. » Le seul espace réellement fermé est la salle de douche compacte. Quant à l’esthétique, elle était volontairement un peu brute et industrielle.À l’improviste : le coin salon comprend deux chaises en bois et en cuir des années 1960. Photographie : Stéphan JulliardBidoux y vécut deux ans, avant de déménager et de prêter l’appartement à un ami pendant huit ans. En 2021, les péripéties de la vie le font revenir, mais avant de reprendre ses quartiers, il décide de relooker le décor avec l’aide de son partenaire design, Julien Villeneuve. Jusqu’à présent, le duo s’est largement concentré sur les intérieurs résidentiels à Paris, mais ils commencent désormais à s’étendre plus loin, en Normandie et en Algarve.Pour son propre appartement, Bidoux a fait appel à Villeneuve comme une sorte de caisse de résonance esthétique. « Lorsque vous faites quelque chose pour vous-même, les possibilités sont bien plus nombreuses que si vous travaillez pour un client, qui vous orientera dans une certaine direction », dit-il. « C’était donc formidable d’avoir l’avis et les opinions de Julien. »Prêt à l’emploi : les murs ont été supprimés pour créer une grande pièce. Photographie : Stéphan JulliardL’appartement compact porte bon nombre des caractéristiques de leur style, qu’ils aiment décrire comme « une sorte d’élégance décontractée ». Ils aiment juxtaposer des matériaux précieux et des matériaux plus grossiers, peindre les pièces dans des tons neutres et ajouter des touches de couleur à travers les meubles, les tissus et les accessoires. Et ils adorent intégrer des objets vintage dans leurs décors.Bidoux et Villeneuve aiment s’aventurer avec des œuvres d’art : « Nous n’aimons pas qu’elles soient trop assorties »La touche d’opulence la plus remarquable vient peut-être du dosseret saisissant de la cuisine, qui rassemble deux marbres différents : une bande expressive de Calacatta Violamarble, surmontée d’une bande de Rosso Levanto sculptée avec un motif en forme de vague. «Nous voulions tous les deux quelque chose d’un peu singulier qui donnerait un intérêt visuel à l’espace», explique Bidoux. Les rebords des fenêtres ont également été revêtus de Calacatta Viola – l’un des nombreux échos esthétiques dans tout l’appartement. Les rideaux sous le comptoir sont fabriqués à partir d’un mélange australien de laine et de lin de Dedar Fabrics. Le point de départ de la palette de couleurs était le plateau vert menthe de la table à manger, que Bidoux possédait déjà. Il a décidé de le mélanger avec des tons terre cuite et des touches de rose.Montez en puissance : Stéphan Bidoux sur l’escalier en acier. Photographie : Stéphan JulliardLa zone la plus compliquée à délimiter était le coin situé directement sous l’escalier. « C’était un peu mort », raconte Bidoux, « et nous avions environ 15 000 idées différentes pour l’animer, dont aucune ne me convenait vraiment. » Ils ont un temps envisagé d’installer un paravent, mais ont finalement opté pour une série de panneaux laqués aux tons saumon. « La couleur est assez théâtrale », ajoute-t-il, « et la finition a aussi l’avantage de refléter la lumière du soleil ».Dans l’ensemble, les meubles s’assemblaient plus facilement. La seule exception était le tapis dans le coin salon. Il leur a fallu du temps pour choisir le modèle Gavrinis 3 du légendaire designer français Pierre Paulin, dont les courbes douces contrastent parfaitement avec l’architecture anguleuse de l’appartement.Dormez bien : la chambre en mezzanine et son papier peint peint à la main. Photographie : Stéphan JulliardUn matériau présent dans la plupart des intérieurs de Bidoux et Villeneuve est le rotin – un élément qui, pour eux, évoque des images de vacances en Italie. Cet appartement ne fait pas exception. Dans la salle à manger, ils ont choisi un ensemble de chaises en rotin des années 1960, recouvertes d’un tissu étonnamment somptueux brodé à la main provenant de l’une des maisons de textile les plus éminentes de France, Pierre Frey. Ce dialogue entre rugosité et douceur est présent partout. Le plafonnier en corde – d’Audoux Minet – dans la salle à manger et la paire de chaises en cuir et bois aux allures de safari des années 1960 dans le coin salon entrent dans la première catégorie ; la table en palissandre sous l’escalier et le canapé sur mesure (design Bidoux et Villeneuve) avec ses pieds sphériques laqués dans le second.La chambre au niveau de la mezzanine, quant à elle, dégage une atmosphère légèrement tropicale, grâce au papier peint peint à la main avec un motif de feuilles naïf et surdimensionné de Zak+Fox. «Nous voulions quelque chose de fort pour donner de la présence à l’espace», explique Villeneuve. « Ce n’est pas parce qu’on est sous un toit en pente qu’on ne peut pas s’exprimer. » Une approche similaire a été adoptée dans la petite salle de douche, où le plafond a été peint de rayures pour un effet saisissant. La vanité ici est en marbre Rainforest Green et les robinets sont de Tapwell.Look épuré : plafond à rayures peint et vasque en marbre vert de la salle de bain. Photographie : Stéphan JulliardBidoux et Villeneuve aiment se lancer dans les œuvres d’art. « Nous n’aimons pas qu’ils soient trop assortis », assène Bidoux. « Nous aimons l’idée qu’ils puissent gâcher un peu les choses. » Le grand tableau abstrait de Christophe Bordarier dans le salon attire certainement le regard. Mais leur œuvre préférée est peut-être la petite aquarelle au-dessus du canapé d’un garçon du peintre canadien Kris Knight, qu’ils ont trouvée lors d’une foire d’art à Paris. « Si Stéphan ne l’avait pas acheté pour ici, je l’aurais eu chez moi », explique Villeneuve. « Pour nous deux, ajoute Bidoux,c’était le coup de cœur !»
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