Customize this title in french« Je suis parti pour rester en vie » : le Haut-Karabakh se vide de ses Arméniens de souche

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Bakou a promis de garantir la sécurité des habitants, mais le Premier ministre arménien a mis en garde contre un « nettoyage ethnique ».

PUBLICITÉ

Les autorités arméniennes ont annoncé mercredi avoir accueilli 42 500 réfugiés du Haut-Karabakh, à la suite de l’offensive éclair menée par l’Azerbaïdjan la semaine dernière.

Cela représente plus d’un tiers de la population totale de la région séparatiste du Caucase.

Bakou a promis de garantir la sécurité des habitants, mais le Premier ministre arménien a mis en garde contre un « nettoyage ethnique ».

Le Haut-Karabakh, région montagneuse, est internationalement reconnu comme faisant partie de l’Azerbaïdjan, mais était largement contrôlé par les séparatistes arméniens.

Un accord de cessez-le-feu a été signé mercredi dernier, qui a cédé à Bakou un territoire d’environ 120 000 habitants, à la suite de son offensive militaire de 24 heures.

Dimanche, l’Azerbaïdjan a rouvert la seule route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie et s’est engagé à permettre aux combattants rebelles qui rendraient leurs armes de fuir.

L’afflux de réfugiés a provoqué d’énormes embouteillages, avec un flot incessant de véhicules bondés transportant des familles et leurs biens qui traversent le corridor de Lachine.

De nombreux réfugiés affirment qu’il a fallu 24 heures pour parcourir les 80 kilomètres séparant la capitale de facto du Haut-Karabakh, connue sous le nom de Stepanakert par les Arméniens et de Khankendi par les Azéris, et la frontière arménienne.

Il s’agit souvent d’un voyage sans nourriture et parfois sans eau, car la région séparatiste manque de produits essentiels en raison du blocus imposé par Bakou depuis des mois.

« Ils nous ont expulsés », raconte un Arménien de souche arrivé à pied à la frontière.

« J’ai quitté ma maison pour rester en vie », renchérit une autre femme en veste verte, qui insiste pour parler : « Faites savoir au monde que nous sommes des chiens sans abri maintenant ! »

Les Azéris ont déclaré vouloir traiter les Arméniens de souche comme des « citoyens égaux ».

Lundi, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a renouvelé sa promesse selon laquelle les droits des Arméniens de souche dans l’enclave seraient « garantis ».

Le même jour, une explosion massive dans un dépôt de carburant a tué au moins 68 personnes qui tentaient de partir. Près de 300 autres personnes ont été blessées et 105 sont portées disparues.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan, deux anciennes républiques soviétiques, ont mené deux guerres pour le Haut-Karabakh dans les années 1990 et 2020. Les combats ont fait environ 36 500 morts.

Le bilan de l’invasion rapide de la semaine dernière s’élève à 200 morts, selon la partie arménienne. Des dizaines de soldats azerbaïdjanais ont été tués alors que leur armée traversait la frontière.

L’Union européenne a réuni mardi à Bruxelles de hauts responsables français, allemands, azerbaïdjanais et arméniens.

Les discussions ont donné lieu à des « échanges intenses » sur la pertinence d’une éventuelle future réunion début octobre.

PUBLICITÉ

Le haut diplomate américain Antony Blinken a exhorté mardi Bakou à protéger les civils de la région et à autoriser l’aide humanitaire.

Blinken « s’est entretenu à nouveau avec le président Aliyev aujourd’hui et a souligné l’urgence de mettre fin aux hostilités, en garantissant une protection inconditionnelle et la liberté de mouvement des civils », a déclaré le porte-parole du département d’État, Matthew Miller.

La France a appelé à une « action diplomatique internationale » dans un contexte « d’abandon de l’Arménie par la Russie ».

Paris a estimé que l’exode « massif » des Arméniens se déroule « sous l’œil complice de la Russie », qui a déployé une force de maintien de la paix dans cette région en 2020.

Source link -57