Customize this title in french Le point de vue du Guardian sur la classe politique britannique non blanche : soutenir le changement en l’incarnant | Éditorial

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jeSi le pouvoir n’était qu’une question de fonction, les minorités ethniques britanniques ne sembleraient avoir aucune raison de s’inquiéter. Rishi Sunak est assis à Downing Street. Humza Yousaf dirige le gouvernement décentralisé de l’Écosse. Lorsque Vaughan Gething deviendra premier ministre du Pays de Galles, il deviendra le premier dirigeant noir d’une nation européenne. Mais le succès des trois dirigeants politiques ne doit pas être considéré comme un rejet de l’existence du racisme lui-même. Sa persistance toxique actuelle a été mise en évidence par les commentaires racistes du plus grand donateur des conservateurs à l’égard de la première femme parlementaire noire de Grande-Bretagne, Diane Abbott.

La différence entre la génération actuelle de dirigeants et les pionniers du passé réside dans la mesure dans laquelle ils représentent un changement générationnel dans les opportunités ouvertes aux politiciens non blancs. Les partis veulent être considérés comme faisant partie du futur et non du passé. Le fait que les minorités ethniques occupent des postes politiques élevés contribue à transmettre ce message. M. Yousaf, M. Gething et M. Sunak non seulement expriment leur soutien au changement, mais ils l’incarnent également. Élus par des députés ou des membres, ces trois-là doivent encore faire face au vote du public.

La question est de savoir si cette diversité au sommet est liée à la présentation ou à quelque chose de plus substantiel. Il est révélateur que M. Sunak ait mis une journée à comprendre que les abus infligés à Mme Abbott étaient racistes. Il n’a fait ce qu’il fallait qu’après son collègue noire du cabinet nommé le sectarisme. En ne restituant pas ce don substantiel, il semble que l’argent soit plus important que la morale pour le Premier ministre. C’est un mauvais aperçu. L’optique compte pour les conservateurs. C’est ce qu’ils font depuis que le scandale Windrush a révélé l’incapacité d’un ministre à se soucier du racisme au sein d’un gouvernement critiqué pour son manque de diversité.

Les conservateurs trouvent idéologiquement sympathique d’entendre comment des personnes non blanches ont défié toutes les chances de réussir. Parallèlement, ils contribuent souvent à réduire les chances de réussite des autres personnes non blanches. Les conservateurs ont créé une économie dépendante de la main-d’œuvre migrante et une politique dépendante d’une rhétorique xénophobe. Bien qu’ils colportent l’idée de l’auto-amélioration, ils ont réduit les budgets du secteur public qui rendent cette amélioration possible.

Il n’est donc pas surprenant que la politique soit à la traîne par rapport à la société. La bibliothèque de la Chambre des Communes a produit l’année dernière un rapport qui notait que si 16 % de la population britannique était issue d’une minorité ethnique, seulement un dixième environ des députés l’étaient. Même si le Parti travailliste fournit la plupart des députés issus de groupes sous-représentés, il ne les a pas placés dans des rôles de leadership. Le travailliste est de nature conservatrice, résistant aux dynamiques de pouvoir qui permettent l’avancement.

Cependant, les travaillistes comptaient près du double du nombre de députés issus de minorités ethniques que les conservateurs. La différence entre collectivisme et individualisme explique l’écart de représentation raciale entre les travaillistes et les conservateurs. Dans le premier cas, le rythme de progression de chaque individu dépend des exigences du collectif. Les politiciens travaillistes sont censés défendre un ensemble d’intérêts plus large que le simple avancement personnel. On ne s’attend pas à ce que les membres du Parti conservateur accordent la priorité aux préoccupations concernant les inégalités historiques ou le manque actuel d’opportunités. Les conservateurs non blancs peuvent s’élever d’une manière que leurs pairs travaillistes ne peuvent pas, car ils sont libérés de leurs obligations envers l’histoire ou la communauté. Le paradoxe est que le Parti travailliste, et en particulier sa gauche, a créé les conditions permettant aux femmes et aux minorités de progresser – et à droite, beaucoup profitent de l’occasion pour le faire.

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