Customize this title in french L’industrie musicale britannique de classe mondiale a un sombre secret : c’est encore un club de garçons | Charisse Beaumont

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Tujourd’hui, un important rapport parlementaire a été publié sur l’industrie musicale britannique. En réfléchissant aux conclusions de la recherche sur la misogynie dans la musique du comité des femmes et de l’égalité, je me suis sentie profondément émue, mais pas surprise. Le document de 74 pages est comme un miroir, reflétant les barrières et préjugés systémiques auxquels les femmes sont confrontées chaque jour dans l’industrie musicale. Il capture une image troublante de sous-représentation, de discrimination et d’abus, dissimulée dans une culture du silence et un manque de compréhension de l’intersectionnalité.

En tant que femme noire dans la musique, je reconnais intimement ces défis. La révélation du rapport selon laquelle les femmes, en particulier les femmes noires, sont largement sous-représentées dans les rôles clés, sont confrontées à une discrimination sexuelle et à des abus sexuels persistants et souffrent de problèmes de santé mentale en raison de la misogynie, résonne avec mes expériences et celles de beaucoup d’autres. Il est décourageant mais réaffirmant de voir que nos luttes ne sont pas imaginées, mais sont enracinées dans un problème systémique plus large.

Les pratiques de contrôle bien ancrées de l’industrie musicale sont profondément préoccupantes. Souvent perçue comme avant-gardiste, l’industrie est en réalité dominée par une culture exclusive de « club de garçons », pour citer les répondants au rapport. Cet état d’esprit se manifeste par la faveur de certains groupes, comme en témoignent les programmations des festivals, les listes d’artistes, les studios d’enregistrement et l’ensemble de la main-d’œuvre de l’industrie. Cela est également présent dans la manière dont la sexualisation est favorisée par rapport au véritable talent artistique et à l’authenticité. Une telle préservation du statu quo empêche effectivement divers talents et voix d’accéder et d’être reconnus. Nous devons travailler ensemble pour éliminer les obstacles qui entravent depuis longtemps la progression des femmes dans notre industrie.

Une question soulevée par le rapport sur laquelle nous devons adopter une position ferme est l’utilisation abusive des accords de non-divulgation (NDA). Le WEC recommande au gouvernement d’interdire l’utilisation des NDA et des accords de confidentialité similaires en cas d’abus sexuels, de harcèlement, d’intimidation ou de discrimination. Cela constituerait une étape importante vers le maintien de l’intégrité de notre industrie et la garantie de la justice et de la transparence.

En outre, le rapport souligne également l’importance de l’intersectionnalité : les défis de l’industrie musicale ne concernent pas seulement le genre ou la race isolément, mais aussi la manière dont ces identités se croisent, créant des expériences uniques de discrimination et de marginalisation.

Les preuves s’accumulent. En 2021, Black Lives in Music a publié un rapport intitulé Being Black in the UK Music Industry ; les données ont montré que les femmes noires sont payées 19 % de moins que les hommes noirs, 25 % de moins que les femmes blanches et 52 % de moins que les hommes blancs. Les écarts de rémunération entre les sexes et les ethnies sont des indicateurs frappants des inégalités systémiques dans le secteur. Le rapport du WEC met en évidence une manière de s’attaquer de front à l’intersectionnalité : en activant l’article 14 de la loi sur l’égalité, qui « prévoit une protection contre la discrimination en raison d’une combinaison de deux caractéristiques », mais qui n’a jamais été mis en vigueur.

La recommandation du WEC selon laquelle les organisations de plus de 100 employés devraient être tenues de publier des données sur la diversité de leur main-d’œuvre et sur les écarts de rémunération entre hommes et femmes et origines ethniques est un bon début pour parvenir à la transparence de la structure salariale et à un salaire égal pour un travail égal. Cependant, Black Lives in Music souhaiterait que le seuil soit de 50 employés ou plus, afin de garantir un environnement juste et équitable pour tous.

L’industrie musicale doit également collaborer avec la Creative Industries Independent Standards Authority (CIISA) pour lutter efficacement contre l’intimidation, le harcèlement et la discrimination. Il ne suffit pas d’identifier les problèmes ; nous devons également participer à la création et à l’application des solutions. CIISA fait partie de la solution.

Notre travail chez Black Lives in Music et le rapport du WEC sont des catalyseurs de changement. Nous ne nous contentons pas de décrire les problèmes, mais nous créons des plans pour une industrie musicale plus juste et plus inclusive. Le WEC a déclaré que l’on s’attend à ce que l’industrie musicale donne suite aux recommandations de ce rapport. Nous avons besoin d’un engagement en faveur du changement à l’échelle de l’industrie – des maisons de disques aux artistes individuels, des orchestres aux festivals de musique en passant par les mouvements populaires. Ce n’est que par une action collective que nous pourrons garantir que l’industrie musicale devienne un espace où chacun, quelle que soit son origine, peut s’épanouir.

Il est incroyablement encourageant de savoir que les voix de ceux qui ont été confrontés à la discrimination, à l’intimidation et au harcèlement ont été entendues dans le rapport du WEC. Les nombreux appels que nous recevons chaque semaine à Black Lives in Music témoignent de ces problématiques persistantes. Je suis profondément reconnaissant envers ces âmes courageuses qui ont partagé avec nous leurs histoires, histoires qui ont désormais jeté les bases d’un véritable changement. Leur courage à s’exprimer est un puissant témoignage de la résilience et de la détermination nécessaires pour forger une industrie musicale plus juste et plus sûre.

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