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Après avoir vécu l’été le plus chaud jamais enregistré en 2022 et une sécheresse prolongée, la France se prépare désormais à un avenir où les conditions météorologiques extrêmes pourraient devenir monnaie courante.
La France se prépare à un réchauffement climatique de 4°C d’ici la fin du siècle alors que les pays ne parviennent pas à atteindre les objectifs qui maintiendraient les températures en dessous des objectifs de l’Accord de Paris.
Le ministre de l’Environnement Christophe Béchu a déclaré au journal français JDD que son gouvernement ne pariait plus sur la limitation des températures à 1,5°C ou du moins bien en dessous de 2°C.
« Nous ne pouvons pas échapper à la réalité de le réchauffement climatique», a averti Bechu dans un communiqué dimanche.
« Nous devons donc nous préparer concrètement à ses effets inévitables sur notre pays et nos vies. »
Une feuille de route pour l’adaptation au changement climatique en France
Après un été exceptionnellement chaud et sec en 2022 – le plus chaud jamais enregistré depuis 1900 – le les impacts du changement climatique sont clairs en France.
Mardi 23 mai, le gouvernement ouvre une consultation publique qui durera jusqu’à la fin de l’été pour tenter de définir une feuille de route d’adaptation au changement climatique. Il servira de base aux politiques futures, facilitant leur renforcement.
Il servira également à inventer le prochain français adaptation au changement climatique plan attendu d’ici la fin de l’année.
Les deux premières versions de ce plan, de 2011 et 2018, envisagent des scénarios où le réchauffement climatique sera limité à moins de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels – l’objectif de l’Accord de Paris – et augmentera encore à 3°C.
Mais selon un rapport du PNUE publié en octobre de l’année dernière, le monde se dirige vers un réchauffement climatique compris entre 2,4 °C et 2,6 °C d’ici 2100 si les pays respectent leurs engagements climatiques de 2030. Si les politiques déjà en place ne sont pas renforcées, elle pourrait atteindre 2,8°C.
« A moins que les pays du monde n’intensifient encore leurs efforts pour réduire encore les émissions, nous sommes sur la bonne voie pour un réchauffement climatique compris entre +2,8 et +3,2 degrés en moyenne, ce qui signifie +4 degrés pour la France car l’Europe se réchauffe rapidement », a déclaré Bechu.
La France se prépare à un scénario « plus pessimiste »
Le gouvernement envisage maintenant un « scénario plus pessimiste » où le réchauffement atteint 4°C. Bechu a ajouté que « en vérité, nous devrions l’appeler réaliste ».
Cela pourrait signifier des années où les vagues de chaleur durent jusqu’à deux mois et certaines régions du sud du pays ont jusqu’à 90 nuits avec des températures tropicales par an.
Ce degré de réchauffement entraînerait également des précipitations plus extrêmes dans le nord de la France et des sécheresses plus longues dans le sud et l’ouest du pays.
Des pénuries d’eau pourraient également augmenter, entraînant une pression sur l’agriculture, et « la quasi-totalité des glaciers français auront disparu ».