Customize this title in french Revue de Stornoway, Québec – les hors-la-loi règlent leurs comptes avec un fanfaron gaélique | Théâtre

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On le mur du fond de l’ensemble de bar de Becky Minto, une collection temporaire de planches de bois grossièrement taillées, se trouvent deux slogans encadrés. L’un d’eux dit « Je me souviens », la devise québécoise qui dit de ne jamais oublier son passé. L’autre lit « Fialachd do’n fhògarrach », une phrase gaélique promettant l’hospitalité au paria.

La juxtaposition des deux langues serait inhabituelle ailleurs que dans la région de Lac-Mégantic au Québec qui, au 19e siècle, est devenue peuplée de colons venus de France et des îles occidentales de l’Écosse.

Stornoway, Québec peut sembler un titre fantaisiste, mais le dramaturge Calum L MacLeòid place son « western gaélique » dans une véritable colonie. Les résidents se souviennent qu’il s’appelait autrefois le Dépôt et, avant cela, Bruceville.

Fait révélateur, ils ont oublié le nom utilisé par la population indigène au cours des 12 000 dernières années. Ils n’ont aucun lien avec cette terre et, dans le moment le plus poignant de la pièce, la propriétaire Uilleamina Bouchard (MJ Deans) rêve de sa maison ancestrale sur l’île de Lewis, où les gens ont une histoire pour chaque rocher, ruisseau et chemin.

Non pas que la pièce de MacLeòid soit particulièrement réfléchie. Réalisé par Muireann Kelly pour le théâtre Gu Leòr et interprété en quatre langues, dont la BSL, il s’agit d’un drame à plateau unique qui imagine une confrontation entre deux hors-la-loi la nuit d’une tempête hivernale précoce. L’un d’eux est Donald Morrison (Dòl Eoin McKinnon), un vrai fugitif recherché pour incendie criminel et meurtre. L’autre est Màiri MacNeil ( Elspeth Turner ), une autre hors-la-loi, qui a ses propres raisons de poursuivre Morrison.

MJ Deans, à droite, en tant qu'Uilleamina opprimée, avec Dòl Eoin MacKinnon, Elspeth Turner et Sam James Smith.
MJ Deans, à droite, en tant qu’Uilleamina opprimée, avec Dòl Eoin MacKinnon, Elspeth Turner et Sam James Smith. Photo : Mihaela Bodlovic

C’est avec MacNeil que se situent les intérêts du dramaturge. Elle est la mystérieuse inconnue bien-aimée des westerns, renversant de l’alcool fort et nettoyant son arme, à la grande consternation des habitants craintifs. Turner donne une performance fanfaronne, une femme aussi pleine d’esprit qu’elle est composée, faisant courir des anneaux autour des habitants surnaturels alors qu’ils cherchent en vain à protéger Morrison, une figure plus sommairement dessinée.

L’indépendance de MacNeil contraste avec la servitude d’Uilleamina et, alors que les hommes pataugent et fulminent, les femmes forgent un lien qui promet liberté et aventure à venir. Leur relation qui se développe dans cet environnement culturellement riche donne à un drame autrement démodé son intrigue.

En tournée : à Eden Court, Inverness, le 11 avril ; puis Tron, Glasgow, 13-15 avril.

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