Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsNjamais. Lorsque l’ONU a été fondée sur les cendres de la Seconde Guerre mondiale, c’était au moins en partie pour donner un sens plus solide à ces mots. Le premier traité qu’il ait jamais adopté, grâce aux efforts d’un juif polonais nommé Raphael Lemkin qui avait perdu plus de 40 membres de sa famille dans l’Holocauste, fut la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide. Du Rwanda à Srebrenica, l’ONU elle-même admet qu’elle n’a pas toujours été à la hauteur des idéaux de Lemkin. Sa mission fondatrice reste cependant de tirer les leçons de l’histoire, et non de la répéter. Mais quelle histoire, exactement ?Cette semaine, Gilad Erdan, l’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, a furieusement accusé l’organisation de devenir une « tache sur l’humanité » après que son secrétaire général, António Guterres, ait déclaré que si rien ne pouvait justifier le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre, les attaques « n’ont pas se déroule dans le vide ». Ils ont, selon Guterres, fait suite à « 56 ans d’occupation étouffante » et d’espoirs évanouis d’une solution politique au sort des Palestiniens. En d’autres termes, l’histoire compte ; C’est peut-être particulièrement le cas au Moyen-Orient, où certains font remonter les racines des conflits à la Bible et où chaque guerre moderne se déroule dans l’ombre psychologique de la précédente.Mais ce n’est pas le genre d’histoire dont le gouvernement israélien souhaite discuter, peut-être surtout dans le contexte des appels à un cessez-le-feu de l’ONU. Bien que Guterres ait explicitement averti que ses remarques ne devaient pas être considérées comme justifiant les crimes du Hamas, le ministre israélien des Affaires étrangères l’a immédiatement accusé de rendre les victimes assassinées, violées et mutilées responsables de leur propre sort.L’idée que des enfants abattus dans des jardins d’enfants, ou des militants pour la paix aux cheveux blancs pris en otage, auraient pu, d’une manière ou d’une autre, provoquer cette catastrophe est bien sûr répulsive. Et pour les Juifs qui ont depuis longtemps senti un « mais… » tacite planer dans l’air lorsque les atrocités commises contre eux sont condamnées, parler de replacer les massacres dans leur « contexte » peut bien sembler être le début de cet argument : ils notent une tendance à la sympathie. envers les Juifs morts s’estompera rapidement une fois que les vivants commenceront à riposter. Ils ont leurs raisons.Mais il en va de même pour ceux qui auront ressenti un étrange soulagement en entendant quelqu’un au pouvoir formuler ce qui est, à un certain niveau, une déclaration d’évidence : comme toutes les organisations terroristes, le Hamas se nourrit d’une source de douleur existante, alors même que ses propres actions ne font qu’empirer. La pauvreté et la vulnérabilité désespérées de Gaza – et pourtant cela semble indicible. Il y a une colère croissante dans certains milieux face à la réticence perçue des dirigeants occidentaux à reconnaître la longue traîne de souffrance palestinienne, alors même que les enfants morts sont une fois de plus retirés des décombres.Le chef de l’ONU exprime son inquiétude face aux « violations flagrantes du droit international » à Gaza – vidéoPersonne ne peut parler d’histoire encore aujourd’hui, dans un conflit où les deux côtés sont façonnés par des souvenirs transmis de génération en génération : de persécution et d’exil, de souffrance et de deuil, de la Nakba (ou tragédie palestinienne du déplacement) et de l’Holocauste ? Ces histoires sont trop étroitement liées pour donner un sens à l’une sans mentionner l’autre, et il devrait être possible de le dire sans être accusé de chercher des excuses au Hamas – comme s’il y avait quelque chose sur terre qui pouvait excuser le massacre d’enfants sous leurs yeux. parents et parents devant leurs enfants. Car il y a ici un principe en jeu qui va bien au-delà d’une simple guerre.Les libéraux devraient tirer la sonnette d’alarme chaque fois qu’on nous dit d’arrêter d’essayer de comprendre les choses, et peut-être particulièrement les choses qui semblent défier toute compréhension raisonnable, car c’est essentiellement ce qu’est le libéralisme. Essayer de comprendre quelque chose que vous ne pouvez ni tolérer ni pardonner est une façon de s’accrocher à notre humanité, même face à son contraire meurtrier.Dire que des parents négligents et violents répètent souvent un schéma qu’ils ont vécu dans leur enfance n’est pas une excuse pour la cruauté. Dire que même un fou a ses raisons n’est pas la même chose que suggérer que tout ce qu’il fait est rationnel. Affirmer que la criminalité liée aux gangs ou au couteau ne peut être éradiquée sans s’attaquer en premier lieu aux raisons pour lesquelles certains adolescents veulent porter des couteaux, c’est uniquement empêcher le meurtre, et non le justifier.Vous pourriez être naturellement critiqué pour avoir donné cette conférence particulière à une mère dont le fils venait d’être poignardé. C’est pourquoi aucun diplomate n’aurait pu dire ce que Guterres a dit immédiatement après le 7 octobre. Et certains craindront toujours que comprendre un peu plus, pour paraphraser la célèbre homélie de John Major sur le crime dans les années 1990, ne conduise à condamner un peu moins. Mais à terme, il faudra permettre aux sociétés d’avoir des discussions difficiles sur comment et pourquoi les gens commettent des choses indescriptibles, non pas pour absoudre les auteurs mais pour empêcher que cela ne se reproduise.Certains peuvent penser qu’il est encore trop tôt pour de telles conversations dans le cas d’Israël, mais la guerre impose son propre calendrier inexorable.Les partisans d’un cessez-le-feu doivent accepter qu’on ne peut pas simplement attendre des Israéliens qu’ils vivent dans la peur du retour du Hamas. Mais les partisans de l’écrasement du Hamas dans une guerre terrestre doivent également reconnaître que les Palestiniens ne peuvent pas simplement continuer à vivre dans une misère désespérée, sinon un nouveau Hamas finira par émerger pour se nourrir de cette douleur persistante et le cycle recommencera.L’histoire ne doit pas nécessairement être un destin, et elle ne peut pas non plus être une licence. Les souffrances passées ne dispensent aucun individu de la responsabilité morale de ses propres actes. Mais ceux qui ne peuvent pas regarder leur propre histoire en face sont trop souvent condamnés à la répéter. Si une organisation fondée sur les leçons du passé ne peut pas être autorisée à le dire, qui le peut ?
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