Customize this title in frenchGuerre Israël-Hamas : plus de 25 000 morts à Gaza depuis le début du conflit

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Le bilan des morts palestiniens dépasse les 25 000 à Gaza

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Le bilan des morts palestiniens à Gaza, suite à plus de trois mois de guerre entre Israël et les dirigeants du Hamas, a dépassé les 25 000, a annoncé dimanche le ministère de la Santé de Gaza.

Au moins 178 corps ont été transportés vers les hôpitaux de Gaza en 24 heures, ainsi que près de 300 blessés, selon le porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf al-Qidra.

Les femmes et les enfants sont les principales victimes de la guerre entre Israël et le Hamas, selon les Nations Unies.

Depuis le 7 octobre, environ 85 % de la population de Gaza a fui ses foyers, et des centaines de milliers de personnes se sont enfermées dans des abris et des camps de tentes gérés par l’ONU dans la partie sud de la petite enclave côtière. Les responsables de l’ONU affirment qu’un quart des 2,3 millions d’habitants meurent de faim alors que seule une goutte d’aide humanitaire arrive en raison des combats et des restrictions israéliennes.

Le ministère de la Santé de Gaza affirme qu’un total de 25 105 Palestiniens ont été tués dans le territoire depuis le 7 octobre et que 62 681 autres ont été blessés. Al-Qidra a déclaré que de nombreuses victimes restent ensevelies sous les décombres des frappes israéliennes ou dans des zones où les médecins ne peuvent pas les atteindre.

Le ministère ne fait pas de différence entre les civils et les combattants dans son bilan, mais affirme qu’environ deux tiers des personnes tuées étaient des femmes et des mineurs.

L’armée israélienne affirme avoir tué environ 9 000 militants, sans fournir de preuves, et impute le nombre élevé de morts civiles au Hamas, car il combat dans des quartiers résidentiels denses.

L’armée affirme que 195 de ses soldats ont été tués depuis le début de l’offensive sur Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est engagé à poursuivre l’offensive jusqu’à ce que le Hamas soit démantelé et que tous les otages soient rendus.

Près de la moitié des prisonniers ont été libérés au cours d’un cessez-le-feu d’une semaine en novembre en échange de la libération de nombreux Palestiniens emprisonnés par Israël. Israël affirme qu’environ 130 personnes restent en captivité, mais seulement une centaine seraient encore en vie.

Le conflit a divisé les Israéliens ordinaires et leurs dirigeants, tandis que l’offensive menace de déclencher une guerre plus large impliquant des groupes soutenus par l’Iran au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen qui soutiennent les Palestiniens. Au Liban, les forces du Hezbollah se sont engagées dans des affrontements quasi quotidiens avec les troupes israéliennes le long de la frontière.

Une frappe aérienne israélienne a touché dimanche une voiture près d’un poste de contrôle de l’armée libanaise dans la ville de Kafra, dans le sud du pays, tuant au moins une personne et en blessant plusieurs autres, ont rapporté les médias officiels libanais. Leurs identités n’étaient pas immédiatement claires. L’armée israélienne a déclaré que ses avions et ses chars avaient frappé un certain nombre de cibles du Hezbollah dans le sud du Liban.

Les États-Unis entrent à nouveau en scène

Les États-Unis, qui ont fourni un soutien diplomatique et militaire à l’offensive israélienne, ont eu un succès limité pour persuader Israël de faire courir moins de risques aux civils et de faciliter l’acheminement d’une aide humanitaire accrue.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté les appels américains et internationaux en faveur de plans d’après-guerre qui incluraient une voie vers un État palestinien. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié le refus d’accepter une solution à deux États de « totalement inacceptable ».

« Le Moyen-Orient est une poudrière. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher un conflit de éclater dans la région », a ajouté António Guterres dimanche. « Et cela commence par un cessez-le-feu humanitaire immédiat pour soulager les souffrances à Gaza ».

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