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Jérusalem (AFP) – La police a expulsé mardi une famille palestinienne de sa maison à Jérusalem-Est annexée par Israël pour faire place à des colons juifs après une longue bataille juridique, ont déclaré des responsables et un correspondant de l’AFP.
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Depuis 1978, la famille Sub Laban s’était battue devant les tribunaux israéliens contre leur expulsion de leur domicile dans le quartier musulman de la vieille ville fortifiée.
Mais tôt mardi, la police est arrivée pour expulser la famille de leur domicile suite à une ordonnance du tribunal.
« Ils n’ont pas le droit de m’expulser de chez moi », a déclaré à l’AFP Nora Abu Laban, 68 ans.
« Ce sont des voleurs et ils nous volent tout, ils ont volé la maison, les terres, la jeunesse. »
Des militants israéliens et palestiniens se sont bousculés avec la police au lendemain de l’expulsion.
L’un d’eux tenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire « Une famille a été expulsée aujourd’hui » sous les yeux des colons juifs, a montré une séquence vidéo filmée par l’AFP.
En mai, la famille Sub Laban avait reçu un avis d’expulsion et avait été sommée de quitter l’immeuble avant le 11 juin.
La « famille a été expulsée de force de son domicile par la police israélienne », a déclaré Ajith Sunghay, chef du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour les Palestiniens, dans un communiqué.
Il a déclaré que 12 militants israéliens protestant contre l’expulsion, sept femmes et cinq hommes, ont été arrêtés.
« Des efforts concertés pour expulser les Palestiniens de leurs maisons à Jérusalem-Est occupée pourraient équivaloir à un transfert forcé », a déclaré Sunghay.
« Le transfert forcé est une grave violation des Conventions de Genève et un crime de guerre. »
L’Union européenne a exprimé ses « regrets » face à cette décision.
Il a exhorté le « gouvernement israélien à respecter le droit international et à laisser ces familles vivre là où elles vivent depuis des décennies ».
Hazem Qasem, porte-parole du Hamas, le groupe islamiste qui contrôle l’enclave côtière de la bande de Gaza, a décrit l’expulsion comme un « crime » et faisant partie de la « guerre sioniste contre l’identité arabe de Jérusalem ».
Les colons juifs font partie d’une organisation appelée Atara Leyoshna.
Les plaignants israéliens ont affirmé que des Juifs vivaient dans le bâtiment avant la division de la ville sainte en secteurs israélien et jordanien après la proclamation de l’État juif en 1948.
Ils invoquent une loi israélienne des années 1970 qui permet aux juifs de réclamer des biens possédés par des juifs avant 1948, même s’ils ne sont pas apparentés.
Selon l’organisme de surveillance anti-implantation Ir Amim, quelque 150 familles palestiniennes de la vieille ville de Jérusalem et des quartiers voisins sont actuellement menacées d’expulsion en raison de « lois discriminatoires et de la collusion de l’État avec les organisations de colons ».
Le groupe affirme que de telles expulsions font partie « d’une stratégie visant à cimenter l’hégémonie israélienne sur le bassin de la Vieille Ville, la partie la plus religieusement et politiquement sensible de Jérusalem et un problème central du conflit ».
Israël a capturé la vieille ville de Jérusalem lors de la guerre des Six jours de 1967, avant de l’annexer dans un mouvement considéré comme illégal par l’ONU.
© 2023 AFP