Customize this title in frenchLa France contourne le vote pour faire avancer le projet de loi sur les recettes fiscales

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PARIS (Reuters) – Le gouvernement français a fait adopter mercredi à la chambre basse du Parlement une législation relative aux recettes dans le cadre du projet de loi de finances 2024, en utilisant des pouvoirs constitutionnels spéciaux pour contourner le vote des législateurs.

Le gouvernement du président Emmanuel Macron ne dispose pas d’une majorité absolue au Parlement et a eu recours à plusieurs reprises aux pouvoirs accordés par un article de la Constitution française pour faire adopter des lois malgré l’opposition.

Le gouvernement a utilisé ces pouvoirs pour faire avancer le projet de loi budgétaire après que les législateurs de la commission des finances de la chambre basse ont rejeté la partie du projet de loi relative aux recettes.

Ils avaient cherché à ajouter plus de 5 300 amendements au projet de loi, menaçant de bouleverser les plans de réduction du déficit du gouvernement.

« Il est clair qu’aucun parti d’opposition n’est prêt à voter en faveur de ce projet de loi budgétaire et pourtant notre pays a besoin de ce budget », a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne aux parlementaires, en annonçant qu’elle invoquerait l’article 49.3 de la Constitution.

La nouvelle version du projet de loi budgétaire sera adoptée en cas d’échec d’une motion de censure contre le gouvernement déposée par des députés de l’opposition d’extrême gauche, ce qui a été le cas dans le passé.

La version gouvernementale du projet de loi budgétaire comprenait 378 amendements, dont une réduction d’un allégement fiscal dont bénéficient actuellement certains locataires de la société de location de courte durée Airbnb.

Il prolonge également l’année prochaine un mécanisme de récupération des revenus des compagnies d’électricité lorsque les prix sont élevés. Le mécanisme a été introduit au plus fort de la crise des prix de l’énergie en Europe.

Un autre amendement obligerait les entreprises à cotiser à des plans d’intéressement aux bénéfices si elles rachètent leurs propres actions dans le seul but de les annuler. Les entreprises le font parfois pour réduire leurs actions en circulation et augmenter la valeur de leurs actions.

Les législateurs de la commission des finances doivent examiner le volet dépenses du projet de loi à partir du 24 octobre avant qu’il ne soit soumis au vote devant la chambre basse au complet, puis au Sénat, même si le gouvernement devra peut-être à nouveau contourner le vote.

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