Customize this title in frenchLa France présente un fonds de 2 milliards d’euros pour les métaux critiques

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La France a présenté mercredi 10 mai un plan de lancement d’un fonds d’investissement de 2 milliards d’euros pour les métaux critiques, qui, selon l’ancien patron de l’industrie Philippe Varin, n’est qu’un point de départ, avec d’autres à venir.

Lisez l’histoire française originale ici.

Le ministre de l’Industrie, Roland Lescure, a déclaré à EURACTIV en février que « le gouvernement s’apprête à lancer un fonds qui pourrait combiner capitaux privés et publics pour assurer le financement des secteurs miniers ».

Cela est devenu une réalité mercredi, comme l’ont confirmé le gouvernement et la société qui gérera le fonds, InfraVia.

Depuis la fin de la pandémie, les gouvernements européens se demandent quelle stratégie adopter pour permettre à l’UE d’assurer plus facilement la sécurité de son approvisionnement en ressources.

Il s’agit d’un élément clé pour une transition énergétique et écologique réussie, particulièrement important en période de crise comme la guerre en Ukraine, lorsque les États membres de l’UE ont convenu conjointement d’abandonner leur forte dépendance au carburant russe et de le remplacer par d’autres sources.

En janvier, le président américain Joe Biden a présenté la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA), un programme qui propose près de 370 milliards de dollars d’incitations pour réduire les émissions de carbone. « Une bonne nouvelle pour la décarbonation mondiale » mais un défi pour l’économie de l’UE, avait alors déclaré le ministre français de l’Industrie, Roland Lescure, à propos de la poussée américaine.

L’UE a déjà répondu par deux textes législatifs.

À la mi-mars, le commissaire chargé du marché intérieur, Thierry Breton, a présenté la loi européenne sur les matières premières critiques (CRMA), qui vise à ce qu’au moins 15 % des besoins critiques, stratégiques et en métaux des terres rares soient d’origine nationale.

Le même jour, Breton et le chef européen du climat Frans Timmermans ont présenté le Net-Zero Industry Act (NZIA) avec l’ambition de redévelopper une industrie décarbonée et plus autonome en Europe.

En France, le président Emmanuel Macron présentera jeudi les jalons d’une nouvelle loi « industrie verte », comme l’avait laissé entendre le ministre de l’Economie Bruno Le Maire en janvier.

En vertu de la loi, la France vise à redévelopper son industrie en promouvant l’emploi et la recherche – cette fois en « verdissant » l’industrie pour atteindre les objectifs européens et internationaux de décarbonation.

« Nous voulons ancrer les nouveaux champions de cette révolution industrielle – hydrogène, voitures électriques, etc. – dans les territoires », a déclaré Lescure.

Dans le même temps, Macron doit se rendre vendredi à Dunkerque et annoncer l’installation d’une nouvelle usine de fabrication de batteries électriques pour véhicules.

A ce titre, il est nécessaire de sécuriser les approvisionnements clés en matériaux critiques comme le lithium ou le cobalt, indispensables à l’industrie de demain.

« Nous soutenons la mise en place d’un fonds européen de souveraineté, qui permettra la mutualisation des ressources financières », a déclaré Lescure.

Ce soutien est partagé par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ainsi que Philippe Varin, l’ancien patron de PSA Peugeot-Citroën, Orano, Suez et du syndicat France Industrie.

S’adressant à EURACTIV, Varin a déclaré qu’il fallait développer un fonds européen avec « au moins quelques milliards », expliquant que ce n’est « pas beaucoup par rapport aux 369 milliards de dollars d’investissements de l’IRA américain ».

Dans un rapport remis au gouvernement en janvier 2022 sur « la sécurisation de l’approvisionnement en matières premières minérales de l’industrie », Varin défend la même démarche au niveau français.

2 milliards d’euros, et alors ?

Dans un premier temps, l’État apportera 500 millions d’euros au fonds par l’intermédiaire de l’agence de dépôt publique Caisse des Dépôts, le secteur privé fournissant le reste.

Le gouvernement n’a pas encore annoncé quelles entreprises participeront au programme.

Varin a qualifié l’annonce de bonne nouvelle et a déclaré que ce n’était que le « point de départ ». Il faut donc « se préparer à son élargissement », a-t-il poursuivi.

Lescure a également déclaré qu’« il faut aller chercher les ressources minières là où elles se trouvent, dans le cadre d’une stratégie cohérente et coordonnée, de l’exploitation des ressources au recyclage ».

Les premiers investissements sont attendus en 2024 et devraient soutenir 10 à 15 projets pour la première phase, Le Figaro signalé.

[Edited by Zoran Radosavljevic/Nathalie Weatherald]

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