Customize this title in frenchLa Roumanie adopte une réforme fiscale face aux inquiétudes des entreprises

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Le programme de réforme fiscale du gouvernement roumain, qui vise à lutter contre l’évasion fiscale et à créer un système fiscal plus juste, a été adopté à la hâte par le Parlement sans amendement ni débat mardi soir, mais n’a pas été bien accueilli par le monde des affaires.

Les diverses incitations et privilèges, qui s’élèvent à environ 15 milliards d’euros, ainsi qu’une évasion fiscale annuelle estimée à environ 30 milliards d’euros, qui représentent ensemble 15% du PIB de la Roumanie, ne sont plus durables pour le pays, a déclaré le Premier ministre Marcel Ciolacu à l’assemblée. chambres du Parlement mardi.

La Roumanie se trouve dans une situation « paradoxale », avec « la fiscalité du travail la plus élevée d’Europe, mais l’une des taxes sur le capital les plus faibles », a déclaré Ciolacu, tentant de justifier l’introduction ou l’augmentation des impôts sur les grandes entreprises et les banques.

En faisant adopter le projet de loi sans amendement ni débat, le gouvernement a choisi d’ignorer l’avis du Conseil économique et social (CES), qui a déclaré que ces mesures nuiraient à l’économie.

Selon le CES, la surimposition des micro-entreprises toucherait principalement celles qui respectent les règles fiscales, tandis que les fraudeurs fiscaux resteraient largement épargnés.

Comparée à ses partenaires de l’UE, la Roumanie présente le niveau d’évasion fiscale le plus élevé, dépassant 10 % du PIB, un problème qui a également été identifié par le Fonds monétaire international (FMI).

Si les efforts de la Roumanie pour mettre en œuvre des réformes et des politiques économiques responsables ont été reconnus par une délégation du FMI présente à Bucarest jusqu’au 4 octobre, selon le ministre des Finances Marcel Boloş, il a également souligné que la Roumanie avait besoin de « viabilité fiscale et budgétaire, de réduction du déficit et de mesures supplémentaires pour lutter contre l’évasion fiscale ».

Interrogé sur la possibilité que la Roumanie reçoive un nouveau prêt du FMI, comme elle l’a fait en 2010, Boloş a nié que le pays soit en difficulté financière.

La Roumanie est actuellement soumise à la procédure de déficit excessif de l’UE après que son déficit budgétaire s’est creusé plus que prévu. Les autorités s’attendent à ce que ce plan ait un impact budgétaire positif de plus de 4,6 milliards au cours des cinq prochaines années.

Selon le président du Conseil des investisseurs étrangers (FIC), Daniel Anghel, « la mesure la plus douloureuse » est l’impôt minimum sur le chiffre d’affaires, qui, selon lui, « nuirait à la compétitivité » et pourrait « décourager les investissements étrangers ».

Il a souligné une diminution de 14% des investissements étrangers en Roumanie cette année, selon les données fournies par la Banque Nationale.

(Cătălina Mihai, Sebastian Rotaru | Euractiv.ro)

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