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L’opposition de la France au choix par Margrethe Vestager d’un citoyen américain comme économiste en chef de la concurrence pourrait nuire à ses chances d’obtenir le prochain emploi qu’elle convoite.
Vestager, qui est le vice-président exécutif de la Commission européenne, est le candidat danois à la tête de la Banque européenne d’investissement lorsque le mandat de Werner Hoyer prendra fin cette année. Elle avait été considérée comme la favorite.
Mais après que Paris a mené avec succès la charge contre la nomination de Fiona Scott Morton au poste à la DG COMP, le département de la Commission chargé de l’application des lois antitrust, Vestager est désormais incertain d’obtenir le soutien français pour la BEI.
L’offre de Vestager n’est pas morte dans l’eau, ont déclaré plusieurs responsables français, mais de nombreux facteurs seront pris en considération. L’un d’eux est à quel point une BEI dirigée par Vestager tiendrait compte des intérêts français, y compris une demande du président Emmanuel Macron pour que l’organisme finance l’énergie nucléaire, et une pression pour qu’il investisse davantage dans la défense.
Un autre facteur est à qui Vestager est confronté. Parmi les autres candidats au rôle de la BEI figurent Daniele Franco, ancien ministre italien des Finances, et Teresa Czerwińska, vice-présidente de la BEI pour la Pologne. La ministre espagnole des Finances, Nadia Calviño, a indiqué que Madrid suggérerait un nom « en temps voulu ».
Alors que l’Espagne se dirige vers les urnes dimanche et que les chances du gouvernement dirigé par les socialistes de rester au pouvoir semblent faibles, on ne sait pas si et quand Madrid pourra nommer quelqu’un.
Même si les socialistes parviennent à rester au pouvoir, il reste à voir si Calviño se présenterait elle-même pour le poste – ce qu’elle n’a jamais explicitement exclu – ou préférerait d’autres options, comme devenir le prochain commissaire européen de l’Espagne.
Si Calviño optait pour la BEI, elle devrait rassembler des soutiens à Paris, Berlin et Rome. Pour cela, l’Italie devrait retirer l’offre de Franco, mais on ne sait pas pourquoi elle le ferait – ou ce qu’elle demanderait en retour.
« La France attend de voir un champ de candidats potentiels » après les élections espagnoles pour décider qui soutenir, a déclaré une source gouvernementale française de haut niveau, qui a obtenu l’anonymat.
Quoi qu’il en soit, la candidature de Vestager dépend au moins autant des élections espagnoles que de ses propres qualifications et pouvoirs de persuasion.
L’objectif est de s’entendre sur un nom par consensus lors d’une réunion informelle des ministres des Finances à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne, à la mi-septembre.
Clea Caulcutt et Nicholas Vinocur ont contribué au reportage.