Customize this title in frenchL’Arménie ratifie le Statut de Rome de la CPI en signe de défi envers la Russie

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Avant le vote, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que Moscou considérerait toute tentative d’adhésion à la Cour internationale comme « extrêmement hostile » à l’égard de la Russie.

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Le parlement arménien a voté mardi en faveur de l’adhésion à la Cour pénale internationale, une décision qui tend encore davantage les liens du pays avec son vieil allié la Russie après que la cour a émis un mandat d’arrêt contre le président Vladimir Poutine en raison des événements en Ukraine.

Moscou a qualifié le mois dernier les efforts d’Erevan pour rejoindre la CPI de « mesure hostile », et le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur d’Arménie. Les pays qui ont signé et ratifié le Statut de Rome qui a créé la CPI sont tenus d’arrêter Poutine, inculpé de crimes de guerre liés à l’expulsion d’enfants d’Ukraine, s’il met le pied sur leur sol.

Les responsables arméniens ont soutenu que cette décision n’avait rien à voir avec la Russie et qu’elle avait été motivée par l’agression de l’Azerbaïdjan contre le pays.

Les législateurs ont voté en faveur de la ratification du Statut de Rome par 60 voix contre 22. Le président arménien doit approuver la décision, qui entrera en vigueur 60 jours après le vote.

Les relations de l’Arménie avec la Russie se sont considérablement détériorées ces dernières années.

En 2020, Moscou a négocié un accord mettant fin à une guerre de six semaines entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Il exigeait qu’Erevan cède à Bakou de vastes étendues de territoire dans et autour du Haut-Karabakh, une partie de l’Azerbaïdjan à population majoritairement arménienne.

La Russie a ensuite envoyé quelque 2 000 soldats de maintien de la paix dans cette région tumultueuse et l’Arménie a accusé les troupes de n’avoir pas réussi à empêcher les récentes hostilités de l’Azerbaïdjan qui ont conduit Bakou à prendre le contrôle total de la région.

Le Kremlin, à son tour, a accusé le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan d’avoir précipité la chute du Haut-Karabakh en reconnaissant la souveraineté de l’Azerbaïdjan sur la région.

Moscou accuse également Erevan d’avoir détérioré ses liens avec la Russie en se tournant vers l’Occident, notamment en accueillant des troupes américaines pour des exercices militaires conjoints.

On ne sait toujours pas si Pashinyan pourrait retirer l’Arménie de l’Organisation du Traité de sécurité collective dominée par Moscou, d’un groupe de plusieurs anciens pays soviétiques et d’autres alliances dirigées par la Russie. L’Arménie abrite également une base militaire russe et des gardes-frontières russes aident à patrouiller la frontière entre l’Arménie et la Turquie.

Avant le vote, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que Moscou considérerait toute tentative d’adhésion à la Cour internationale comme « extrêmement hostile » à l’égard de la Russie.

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