Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Erevan (AFP) – Les législateurs arméniens ont approuvé mardi une étape clé vers l’adhésion à la Cour pénale internationale (CPI), intensifiant les tensions avec l’allié traditionnel de l’ex-pays soviétique, Moscou. Publié le: 10/03/2023 – 12:59Modifié: 10/03/2023 – 20h55 4 minutes La Russie a déclaré que c’était « une erreur » de ratifier le traité pour rejoindre le tribunal de La Haye, qui a émis en mars un mandat d’arrêt contre le président Vladimir Poutine pour la guerre en Ukraine et l’expulsion illégale d’enfants vers la Russie. La chef de l’UE, Ursula von der Leyen, a salué le vote des législateurs, déclarant : « Le monde devient plus petit pour l’autocrate du Kremlin », en référence à Poutine et au mandat d’arrêt.Les membres de la CPI devraient procéder à l’arrestation si le dirigeant russe met le pied sur leur territoire.Le vote illustre un fossé grandissant entre Moscou et Erevan, qui est de plus en plus en colère contre le Kremlin pour son inaction face à la confrontation de longue date entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Le mois dernier, les forces azerbaïdjanaises ont balayé la région séparatiste du Haut-Karabakh – où sont déployés les soldats de maintien de la paix russes – et ont obtenu la reddition des forces séparatistes arméniennes qui contrôlaient la région montagneuse depuis des décennies. Haut-Karabakh : 100 000 réfugiés ont fui vers l’Arménie © Nalini LEPETIT-CHELLA, Paz PIZARRO / AFP Une retransmission en ligne de la session parlementaire arménienne a montré que 60 députés avaient voté pour et 22 – principalement des députés de l’opposition – votant contre l’adhésion à la CPI.La ministre française de la Défense, Catherine Colonna, en visite en Arménie, a déclaré que Paris « autoriserait la livraison de matériel militaire à l’Arménie afin qu’elle puisse assurer sa défense ».Elle a refusé de donner des détails mais a seulement déclaré « qu’il y a des choses qui ont déjà été convenues entre l’Arménie et la France et qui sont en cours ».’Mauvaise décision’Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que l’Arménie avait pris une « mauvaise décision ». Les tensions sont également montées entre Erevan et Moscou sur le rôle des soldats de maintien de la paix russes dans la république autoproclamée du Haut-Karabakh, qui a annoncé sa dissolution la semaine dernière à la suite de l’opération militaire éclair de Bakou. Moscou a refusé d’intervenir lorsque l’Azerbaïdjan a lancé une offensive éclair © Emmanuel Dunand / AFP Le territoire se situe à l’intérieur de la frontière internationalement reconnue de l’Azerbaïdjan.Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a cherché la semaine dernière à apaiser les craintes du Kremlin, affirmant que l’initiative n’était pas « dirigée contre » la Russie. »Cela relève des intérêts de la sécurité extérieure du pays, et prendre une telle décision est notre droit souverain », a-t-il déclaré.Pashinyan a critiqué le refus de Moscou d’intervenir lors de l’offensive de l’Azerbaïdjan et a précédemment déclaré que l’alliance de sécurité de son pays avec Moscou était « inefficace ». « Conditions pour la paix »Mais le Kremlin a réaffirmé mardi que l’Arménie n’avait pas d’alternative à une alliance de sécurité dirigée par Moscou, connue sous le nom d’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC). »La partie arménienne n’a rien de mieux que ces mécanismes », a déclaré Peskov. Le ministre français des Affaires étrangères Colonna, tout comme le chef de l’UE, a salué le vote du parlement arménien, affirmant que « la lutte contre l’impunité des crimes est une condition de la paix et de la stabilité ». La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a salué la décision du Parlement © Alain JOCARD / AFP Le représentant de l’Arménie pour les questions juridiques internationales a déclaré au Parlement que la décision était axée sur les préoccupations de sécurité du pays. « Nous créons des garanties supplémentaires » face à la menace que représente l’Azerbaïdjan, notre ennemi juré, pour l’intégrité territoriale de l’Arménie, a déclaré Eghishe Kirakosyan.Il s’agissait d’une référence apparente à mai 2021, lorsque les forces azerbaïdjanaises occupaient une petite poche de terre à l’intérieur de l’Arménie, près de la frontière commune entre les deux pays.PréoccupationsKirakosyan a déclaré qu’Erevan avait proposé de signer un accord bilatéral avec Moscou pour apaiser les inquiétudes de la Russie concernant la ratification du Statut de Rome.L’Arménie a signé le Statut de Rome en 1999, mais ne l’a pas ratifié, invoquant des contradictions avec la constitution du pays. La plupart des 100 000 Arméniens de souche du Karabakh ont fui la région © Emmanuel Dunand / AFP La Cour constitutionnelle a déclaré en mars que ces obstacles avaient été levés après l’adoption par l’Arménie d’une nouvelle constitution en 2015. Après l’offensive de septembre, la majeure partie de la population arménienne a fui le Karabakh, dont les autorités ont annoncé sa dissolution d’ici le 1er janvier 2024.Après la chute de l’Empire russe, cette région montagneuse, peuplée principalement d’Arméniens qui la considèrent comme faisant partie de leur terre ancestrale, a fait partie de l’Azerbaïdjan.Elle a proclamé unilatéralement son indépendance avec le soutien de l’Arménie lors de l’effondrement de l’Union soviétique en 1991. Cette guerre de six semaines s’est terminée par un accord négocié par la Russie qui a vu le déploiement d’un contingent de maintien de la paix de 2 000 hommes.La communauté internationale n’a jamais reconnu l’indépendance du territoire. © 2023 AFP
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